Navigateurs : on n’arrête plus Google Chrome
Net Applications et StatCounter s’accordent sur la tournure d’un marché mondial des navigateurs Web dominé par Google Chrome.
Quand bien même leurs estimations ne s’appuient pas sur les mêmes indicateurs, Net Applications et StatCounter sont unanimes : les deux instituts constatent que la montée en puissance de Chrome se poursuit sur le marché mondial des navigateurs Web.
Le butineur de Google est toujours le seul à afficher une part de marché à deux chiffres aussi bien sur les plates-formes desktop que sur les terminaux mobiles. Dans le premier cas, il est crédité de 23,54 % du trafic enregistré par Net Applications en janvier 2015 (+ 0,89 point en un mois ; + 7,19 en un an) ; dans le deuxième, il franchit un cap avec 26,68 % des visites (+ 3,03 points en un mois ; + 15,81 en un an).
Internet Explorer conforte sa première place dans l’univers du PC, avec une part de marché en recul entre décembre 2014 et janvier 2015 (- 0,93 point), mais remarquablement stable sur les douze derniers mois (- 0,03 point). Son influence est moins grande sur mobile (2,23 %), mais elle progresse (+ 0,6 % en un an), essentiellement grâce à l’offre de tablettes Windows.
La dynamique est moins favorable pour Firefox, qui reste dans le rouge sur desktop (11,9 % de part de marché, soit 6,12 points de moins qu’il y a un an), loin de son plus-haut d’avril 2013 avec 20,63 % du trafic enregistré. Et sa présence demeure anecdotique sur mobile (+ 0,02 point en un mois, à 0,72 %).
Opera confirme qu’il est avant tout un navigateur mobile avec, toutes versions confondues, 8,15 % du trafic enregistré sur les smartphones et les tablettes (- 1,74 point en un mois, mais + 3,33 en un an), contre 0,96 % sur desktop (-0,32 point sur l’année).
Même constat pour Safari. Le butineur d’Apple reste autour des 5 % de part de marché sur desktop (- 0,75 point en un an) et domine toujours sur mobile avec 43,2 % du trafic (malgré une baisse de 11,77 points depuis janvier 2014, loin de son record à 55,88 % en octobre 2013).
La méthodologie de Net Applications diffère de celle de StatCounter, qui ne concède à Internet que 21,16 % de part de marché sur desktop (- 3,39 points en un mois ; – 3,49 points en un an). La dynamique est plus stable sur mobile, avec 0,04 point de gagné en un an… mais 0,03 point perdu entre décembre et janvier.