Navigateurs : Google défend l’offre Chrome dans la bataille de l’autonomie
Après Microsoft et Opera, Google se livre à l’exercice du benchmark sur son navigateur Web pour illustrer les progrès faits en matière de consommation d’énergie.
Des principaux navigateurs Web du marché, quel est le moins énergivore ?
Microsoft avait allumé la mèche au mois de juin en affirmant, tests à l’appui, que son butineur Edge consommait moins de batterie que Google Chrome : 7 h 22 d’autonomie à la lecture d’une vidéo HD en Wi-Fi sur un Surface Book, contre 4 h 20 pour son concurrent.
La comparaison avait également été faite avec Firefox… et Opera, dont l’éditeur avait rapidement réagi en proposant sa propre expérimentation, donnant évidemment son offre gagnante, moyennant le paramétrage d’options comme le blocage de la publicité et la réduction du framerate à 30 images par seconde.
Google n’avait, jusqu’alors, pas officiellement contre-attaqué. C’est désormais chose faite, indirectement. Le groupe Internet s’intéresse en l’occurrence au progrès que son navigateur a fait en un an, entre les versions 46 et 53 (sortie la semaine dernière).
Avec le benchmark Speedometer, le gain est de plus de 15 % sur toutes les plates-formes où Chrome est accessible. Sous OS X, l’autonomie augmente de 33 % en moyenne, essentiellement grâce à l’implémentation d’une nouvelle pile graphique.
Sous Windows, avec un Surface Book, on en est à 26 % d’autonomie supplémentaire en mode streaming haute définition sur Vimeo : 10 heures et 39 minutes avec Chrome 53, contre 8 heures et 27 minutes pour Chrome 46.
Ces mesures étant effectuées dans des conditions optimales, les résultats peuvent varier chez les utilisateurs finaux. L’idée est surtout d’illustrer les avancées réalisées en l’espace d’un an, au-delà de l’ajout de fonctionnalités telles que la prise en charge d’Android Pay, effective avec Chrome 53.
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