Néobanque : N26 affiche un demi-million de clients

La banque mobile d’origine allemande N26 revendique 500 000 clients en Europe. En mars, elle en dénombrait 300 000. Et juste 100 000 en effectuant un pointage trois mois plus tôt.

L’ex-Number26 est présente dans 17 pays, dont la France qui entre dans le top 5 des marchés les plus dynamiques avec l’Allemagne, l’Autriche, l’Espagne et l’Italie. 13% des clients vivent à Paris pour l’anecdote.

« C’est environ 1500 nouveaux inscrits par jour dorénavant. On recensait un millier par jour sur le mois de mars », fanfaronne Daniel Schwarzmüller, Product Owner chez N26, dans une contribution blog en date du 21 août.

Les néobanques, un trip de jeunes ? Pas vraiment. Le représentant de la start-up berlinoise, qui symbolise la vague FinTech à l’allemande, précise que 40% de la clientèle est âgée de 35 ans et plus.

Autres indicateurs : N26 a perçu une augmentation du nombre de transactions par cartes bancaires de 176% avec un flux total de 5 milliards à gérer depuis sa création en 2013 par Valentin Stalf et Maximilian Tayenthal. Le top trois des achats portent sur les catégories « voyages », « alimentation » et « shopping ».

En juin 2016, la banque mobile avait réalisé un tour de table de 40 millions de dollars auprès des fonds Horizons Ventures (propriété du milliardaire hongkongais Li Ka-shing), Battery Ventures, Earlybird, Redalpine et Valar (le fonds de Peter Thiel, co-fondateur de PayPal et investisseur notoire dans la Silicon Valley).

N26 entre dans la catégorie des néobanques qui se développent en Europe avec des concurrents comme la britannique Revolut ou les start-up françaises Anytime ou Morning (désormais rattachée au groupe de grande distribution E.Leclerc).  Un segment de marché qui va s’animer avec l’arrivée d’Orange Bank à la rentrée.