Des campagnes de dons, des services d’urgence pour retrouver des personnes portées disparues, des communications gratuites et illimitées par téléphone et messagerie instantanée : les entreprises high-tech se mobilisent après le tremblement de terre qui a frappé le Népal ce samedi.
De magnitude 7,8 sur l’échelle de Richter, ce séisme aurait dégagé une puissance équivalente à celle de 20 bombes atomiques. Son épicentre a été localisé à 77 kilomètres au nord-ouest de la capitale Katmandou.
Des monuments inscrits au patrimoine mondial de l’Unesco ont été détruits. Mais le bilan provisoire fait surtout état de plus de 3300 morts et 6500 blessés, avec des répercussions jusqu’en Inde, au Bangladesh et au mont Everest.
Tandis que l’aide internationale arrive sur place pour tenter de secourir les survivants, la France cherche encore plusieurs centaines de ressortissants (deux sont décédés au dernier pointage).
C’est précisément pour aider les rescapés à prendre contact avec leurs proches que Viber (groupe Rakuten), spécialiste de la messagerie instantanée, a rendu gratuites toutes les communications depuis et vers les lignes fixes et mobiles au Népal. Même constat chez la filiale australienne de Vodafone, au moins jusqu’au soir du 1er mai.
Du côté de Google, on a réactivé le service Person Finder, qui permet de rechercher des personnes disparues ou d’ajouter des informations sur quelqu’un.
Lancé pour la première fois après les catastrophes qui avaient frappé Haïti en 2010 (plus de 220 000 morts), l’outil avait ensuite été exploité à plusieurs reprises, notamment dans la lignée du drame nucléaire de Fukushima, au Japon.
Accessible sur le Web, Person Finder peut aussi être consulté par SMS. Indispensable pour ces deux tiers de Népalais qui ne sont pas encore connectés à Internet.
Plus de 5000 jeux de données ont déjà été déposés. Lorsque l’on effectue une recherche sur un nom, une liste de personnes apparaît avec – si disponibles – photo, adresse postale… et statut : vivante, décédée ou portée disparue).
Une fonctionnalité similaire baptisée Safety Check a été activée chez Facebook. Toutes les personnes se trouvant dans l’une des zones touchées ont reçu une notification les invitant à confirmer qu’elles sont saines et sauves. Un message est automatiquement transmis aux amis.
Les données exploitées par le réseau social proviennent de l’USGS (« United States Geological Survey »), chargé notamment de surveiller l’activité sismique sur la planète. Elles permettent de déterminer qui se situe dans une zone de danger, comme ce fut le cas l’année passée avec le Typhon Ruby qui a frappé les Philippines.
Chez Apple, on s’associe à la Croix-Rouge américaine en ouvrant une page de donations sur iTunes. Il est possible (uniquement pour Américains) de donner entre 5 et 200 dollars. Quant aux commissions de 30 % prélevées sur les achats iTunes, elle iront directement à l’organisation caritative.
Crédit photo : Nicram Sabod – Shutterstock.com
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