Nest Labs tire la sonnette d’alarme pour ses détecteurs de fumée
Une fonction pratique dans les détecteurs de fumées Nest Protect ne serait pas adaptée en cas de véritable alarme incendie. Nest Labs arrête la commercialisation le temps d’y remédier.
Nest Labs arrête temporairement les ventes de ses détecteurs de fumées et de monoxyde de carbone. La société californienne, qui a investi le marché des objets connectés, s’est rendue compte que l’appareil anti-feu pouvait représenter un danger « léger« .
Par l’intermédiaire d’une lettre publiée sur le site Internet de la firme et écrite par Tony Fadell, le CEO de Nest Labs admet une anomalie dans l’usage de son détecteur de fumée connecté Nest Protect. En fait, c’est la fonction Nest Wave (voir la vidéo YouTube de démo) qui pose un souci. En cas de fausse alerte, celle-ci permet au détenteur de l’équipement de stopper manuellement l’alarme en secouant ses mains devant le détecteur.
Mais, dans des circonstances bien précises, « Nest Wave pourrait être activée involontairement ». Wired précise un scénario que l’on peut résumer ainsi : « Un feu se déclenche dans un foyer, Nest Protect se déclenche, mais, dans la panique, une personne agite ses bras sous le détecteur et l’alarme est désactivée. » Fâcheux comme situation.
Pour l’heure, Nest Labs a donc interrompu la commercialisation du Nest Protect. Pour les appareils déjà en circulation, la compagnie a pris soin de diffuser une mise à jour logicielle qui désactive la fonctionnalité Nest Wave. Pour Tony Fadell, c’est un problème temporaire à régler. Nest Protect sera de retour sur le marché une fois que le produit aura été amélioré, avec l’aval des agences de sécurité civile dans plusieurs pays (Etats-Unis, Canada et Royaume-Uni).
Rappelons que Nest Labs commence à investir le marché européen par le Royaume-Uni en mettant en avant son thermostat intelligent. La société a été acquise par Google pour 3,2 milliards de dollars en début d’année.
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