Aux Etats-Unis, Nestlé investit dans la FoodTech en prenant une participation minoritaire dans Freshly, du nom d’une start-up qui livre à domicile des repas préparés.
L’équivalent d’un Frichty en France (qui a aussi récemment levé des fonds). Sauf que la start-up américaine couvre 28 Etats américains (cote Ouest et zone continentale). Le groupe suisse dans l’agroalimentaire a contribué à une levée de fonds global de 77 millions de dollars.
Nestlé devrait apporter son expertise dans des domaines comme l’approvisionnement, la préparation des repas, l’hygiène alimentaire, le packaging, la distribution mais aussi la publicité et le marketing.
D’autres investisseurs ont suivi lors de ce tour de table de Freshly comme Highland Capital Partners, Insight Venture Partners et White Star Capital.
Les fonds récoltés serviront à étendre le service vers la cote Est des USA pour assurer des prestations de distribution au niveau national.
Basée entre New York et Phoenix, Freshly dispose d’un effectif d’environ 400 personnes. Depuis sa création en 2012, la société FoodTech a levé 107 millions de dollars en quatre tours selon Crunchbase.
Freshly évolue sur un marché des repas préparés et commandés par Internet qui est évalué à 10 milliards de dollars aux Etats-Unis.
Les enjeux de la FoodTech sont gigantesques et attirent bien des convoitises comme le prouve les introductions en Bourse de la holding allemande Delivery Hero (Foodora, Foodpanda) attendue le 30 juin et de l’américain Blue Apron qui compte lever 586,5 millions de dollars.
Vu sous un autre angle de multinationale, c’est aux USA que Nestlé réalise la plus grosse part de son chiffre d’affaires (26 milliards de dollars) avec ses diverses entités : Nestlé Waters, Nestlé Nutrition, Nestlé Professional, Nespresso, Nestlé Health Science, Nestlé Skin Health et Nestlé Purina PetCare Company.
Sous un angle plus large, la multinationale s’engage dans les technologies de l’agriculture (AgTech).
Elle s’associe avec Rabobank et RocketSpace pour élaborer le programme Terra Food + Agtech Accelerator : une vingtaine de start-up seront impliquées dans un cycle de six mois.
L’objectif est d’explorer des innovations de rupture dans les secteurs de l’alimentation et de l’agriculture.
La phase de candidature vient de démarrer.
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