Quelle ponctualité. Le service Netflix pour la France était disponible à partir de minuit dans la nuit de dimanche à lundi. Le lancement du service de vidéo à la demande par abonnement (VaDa ou SVoD en anglais) était prévu le 15 septembre. Et la déclinaison française est de la plateforme américaine est bien au rendez-vous. Facile à trouver : elle est directement accessible via l’URL www.netflix.fr.
On n’a pas perdu de temps sur ITespresso.fr : on a regardé la présentation globale et suivi la procédure d’abonnement pour voir où cela nous menait.
Pour s’abonner, on peut ouvrir un compte spécifique à partir d’une adresse e-mail ou s’appuyer sur son compte Facebook (via Facebook Connect). « Tous les contenus sont disponibles sur ordinateur, TV, smartphone et tablette, changez de forfait à tout moment », dispose-t-on comme informations.
Les forfaits VoD en streaming et en illimité par abonnement varient en fonction du nombre d’écrans et la qualité haute définition des contenus vidéo : un écran en définition standard (7,99 euros par mois avec premier mois gratuit), 2 écrans + HD (8,99 euros), écrans + HD (et ultra HD si votre FAI et vos appareils le permettent) pour 11,99 euros. Petit détail : Silverlight est inévitable : le logiciel gratuit de Microsoft pour visionner les programmes (concurrent d’Adobe Flash) est requis.
Vous avez bien compris le dispositif promotionnel pour l’inauguration : même si vous devez laisser vos coordonnées bancaires, le premier mois est gratuit. Le prélèvement devient automatique à la fin du mois d’essai. Mais l’utilisateur peut se désengager quand il le souhaite, assure Netflix.
Pour le choix du mode de paiement, c’est classique : cartes bancaires (Visa, MasterCard, Amex ou CB) ou PayPal. « Vous ne payez qu’à la fin de votre essai gratuit », confirme Netflix dans sa notification d’abonnement reçu par e-mail. Pour aider les utilisateurs perdus, un centre d’aide est mis en place avec un espace Questions-Réponses (FAQ), un numéro de téléphone pour joindre un centre d’appel en 0800 et un service de chat pour la clientèle (« disponible de 11h00 à 23h00 »).
On sent le petit pincement au cœur du gouvernement : Un petit tour vers les conditions générales d’utilisateur confirme que le service Netflix en français est bel bien localisé au Luxembourg. L’immatriculation exacte est Netflix Luxembourg S.à r.l.
La procédure d’inscription étant bouclée, on atterrit ensuite sur « une page d’accueil Netflix personnalisée ! » « Nous avons ajouté une sélection de titres en fonction de ce que vous aimez », indique-t-on. Alors que votre aimable serviteur n’a émis aucune préférence d’emblée mais il faut bien commencer quelque part même sans connaître les centres d’intérêt de l’utilisateur.
Alors on démarre avec « Les plus gros succès sur Netflix ». On insiste aussi sur la jonction avec Facebook (« Découvrez ce que regardent vos amis ! Vos amis verront automatiquement ce que vous regardez, y compris vos activités passées. »).
Questions catégories vidéo, il y en a pour tous les goûts : action, horreur, policier, documentaire, thriller, comédie…
Petit tour sur « séries US » (« Prison Break, Homeland, Dexter, Homeland…) mais oubliez House Of Cards (une série pourtant produite par Netflix mais des accords d’exclusivité avec des chaînes françaises (Canal Plus probablement) rendraient l’exploitation impossible directement sur le service Netflix.
Le cinéma français manque à l’appel au démarrage. Seule une petite sélection de films est proposée et on voit assez rapidement que cela manque de fraîcheur.
Oubliez une zone « adultes » : no porno sur Netflix. Le service vidéo se veut d’abord familial avec un espace dédié « Kids » pour les enfants.
Mais un rapide tour du catalogue montre que les grands fans de cinéma et de titres frais risquent d’être déçus. Cela ressemble à l’exploitation d’un fond de catalogue cinéma et séries sans différenciation perceptible aux premiers abords. On sent le tour d’échauffe de Netflix en France mais la bataille est lancée.
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Quiz : Connaissez-vous les écrans ?
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