Netgear assaisonne le stockage unifié à la sauce ReadyDATA
Netgear vise les PME avec ses systèmes de stockage unifié ReadyDATA, voulus évolutifs bien qu’aptes à adresser en standard de nombreuses problématiques telles que le partage, la sécurisation, la migration et la virtualisation de données.
Acteur aguerri sur le front du stockage unifié pour les PME, Netgear récidive et enrichit son catalogue de deux dispositifs de la gamme ReadyDATA.
En point d’orgue, la constitution d’un socle évolutif, mais complet jusque dans son plus simple appareil affiché à 9290 euros HT (11 110 euros TTC), pour adresser une fourchette de problématiques liées au partage, à la protection, à la récupération et à la migration des données.
Au format 2U, le RD5200 est basé sur un processeur Intel Xeon quadricoeurs à 2,66 GHz. Il accueille jusqu’à 12 disques S-ATA ou SAS, voire des SSD.
Deux baies d’extension portent sa capacité au triple, soit 36 supports de mémoire de masse pour un maximum de 108 To… et environ 100 kilos au compteur en cette éventualité.
Son pendant au format 4U se dénomme EDA4000 et abrite en standard 24 disques. La contenance plancher s’élève à 180 To sur 60 disques via des châssis optionnels. Suffisant pour satisfaire aux besoins typiques du segment Small Business (SMB).
Hormis une garantie de 5 ans avec intervention sur site à J+1 et la prise en charge du hot swap (soit l’amovibilité des disques à chaud en RAID 0, 1, 5, 6 ou 10), Netgear évoque une fonctionnalité de thin provisioning par laquelle les ressources sont allouées à la demande pour en optimiser la disponibilité.
En outre, la migration vers des infrastructures virtualisées est simplifiée de par l’implémentation de deux ports Ethernet à 10 Gbit/s (10GbE) doublée d’une certfication VMware, Microsoft et Citrix.
Les deux interfaces réseau sont logiciellement commutables, voire associables pour réguler l’usage de la bande passante. S’y adjoignent deux ports USB 2.0 ainsi qu’une compatibilité avec le protocole iSCSI, le tout en IPv6.
Jim Browning, du cabinet Gartner, confie à eWeek qu’une telle modularité « permet de se dispenser, tout du moins dans un premier temps, d’investissements supplémentaires. Les entreprises peuvent faire évoluer le matériel à leur rythme« .
L’intéressé fait notamment référence aux technologies de réplication vers une plate-forme cloud avec chiffrement des transferts en SSL 128 bits et système d’historique pour restaurer les versions antérieures de certains fichiers.
Cette composante de l’OS maison ReadyDATA est pour partie le fruit d’accordailles avec Egnyte, prestataire de solutions d’hébergement à distance et éditeur d’un service de synchronisation dédié aux produits ReadyNAS.
L’ensemble s’allie à des algorithmes agressifs de compression applicables au niveau du fichier (NAS) ou des blocs (SAN, dépourvu d’une couche d’abstraction fichier).
La finalité, appréhender l’explosion des données en entreprise et optimiser l’espace de stockage à disposition pour minimiser d’autant les coûts d’acquisition de disques supplémentaires.