Neuralink : le pari d’Elon Musk pour connecter le cerveau à la machine

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Dans le cadre de son projet de « lacet neuronal » visant à la symbiose du cerveau humain et de l’intelligence artificielle, Elon Musk soutient la société Neuralink.

Pour pouvoir suivre les progrès de l’intelligence artificielle, l’humain va devoir être « augmenté » de manière à pouvoir communiquer avec la machine sans passer par une interface physique.

Ce postulat, c’est celui d’Elon Musk.

Le milliardaire, qui creuse le sillon de la conduite autonome avec sa société Tesla et rêve de coloniser Mars avec SpaceX, promet de « parler longuement », dans « environ une semaine », de Neuralink.

Il aurait, selon le Wall Street Journal, mis ses billes dans cette firme californienne active depuis juillet dernier dans le domaine de la « recherche médicale ».

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Neuralink aurait pour objectif de développer des puces à implanter dans le cerveau pour améliorer l’interaction homme-machine.

Dès 1960,  l’informaticien américain Joseph Carl Robnett Licklider avait défini ce concept dont il estimait que découleraient aussi bien « des idées que l’humain n’a jamais eues » que « des capacités de traitement de données que la machine n’a jamais eues ».

Lors d’un sommet organisé le mois dernier à Dubaï pour marquer l’arrivée de Tesla aux Émirats arabes unis, Elon Musk avait affirmé : « Avec le temps, je pense qu’on verra probablement se rapprocher l’intelligence biologique et l’intelligence digitale ». Et d’ajouter : « C’est surtout une question de bande passante, de vitesse de connexion entre votre cerveau et votre alter ego numérique ».

Il avait déjà, à l’occasion de la Code Conference 2016, évoqué le potentiel de ce « lacet neuronal », dont la mise en place pourrait se faire sans acte chirurgical invasif, au-dessus du système limbique et du cortex, permettant de « fusionner » avec l’intelligence artificielle.

De telles interfaces relèvent aujourd’hui de la science-fiction, même s’il existe des implants cérébraux utilisés en ultime recours pour limiter les effets de troubles neurologiques tels que l’épilepsie et la maladie de Parkinson.

Comme le souligne The Verge, l’idée fait son chemin dans la Silicon Valley, où on trouve entre autres Kernel. Bryan Johnson, cofondateur de Braintree (qu’il a vendu à PayPal en 2013 pour 800 millions de dollars), est à l’origine de cette société qui travaille sur l’exploitation des signaux électriques pour améliorer le cerveau.

Facebook aussi traite de cette thématique avec son laboratoire hardware Building 8, selon Business Insider. Le défi est grand au vu des connaissances encore limitées sur le fonctionnement des réseaux neuronaux.

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