Neurotechnologies : Rythm mise sur l’IoT et lève 10 millions d’euros
Le Français Rythm, spécialiste des neurotechnologies, a levé 10 millions d’euros et annoncé le lancement de son 1er bandeau connecté dédié au sommeil.
Spécialisée dans les neurotechnologies associées à l’IoT, la start-up parisienne Rythm a bouclé une levée de fonds de 10 millions d’euros, avec le concours d’entrepreneurs français, comme le Docteur Laurent Alexandre, investisseur dans le secteur des biotechnologies, et Xavier Niel. Des fonds publics ont également été récoltés.
Fondé en 2014, implanté à Paris et San Francisco, Rythm développe des objets connectés dédiés au sommeil et qui s’appuient sur la compréhension du cerveau humain.
Via le lancement de son programme Dreem First, prévu en juin prochain, la jeune pousse vient de lever le voile sur son produit Dreem, un bandeau conçu pour améliorer la qualité du sommeil, disponible au prix de 349 euros, couplé à une app mobile dédiée sous iOS.
Doté de capteurs, il permet de suivre et d’analyser l’activité cérébrale, ou électroencéphalogramme (EEG), en temps réel.
Des stimulations sonores sont transmises à des moments précis des cycles de sommeil, pour accroître la qualité des phases clés du sommeil profond.
Son équipe de 50 salariés met ainsi à contribution des domaines comme l’ingénierie, les mathématiques et les neurosciences pour développer des produits basés sur les neurotechnologies individualisées.
« Au-delà de Dreem, nous travaillons avec des doctorants experts et notre équipe d’ingénieurs et de scientifiques afin de trouver diverses solutions répondant aux problèmes du quotidien tels que la qualité du sommeil, l’apprentissage, le divertissement et bien d’autres secteurs qui n’ont pas encore été explorés. Pour nous », ce n’est que le début », explique Hugo Mercier, P-DG et co-fondateur de Rythm.
Parallèlement à cette levée de fonds, Rythm a annoncé le lancement de tests cliniques en partenariat avec l’Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA) et une équipe de recherche académique afin de tester l’efficacité de son bandeau Dreem sur des patients présentant des habitudes anormales de sommeil.
Crédit image : Rythm