NewTechWorld : Michel Meyer veut « globaliser » les start-up plus vite
C’est le nouveau défi de Michel Meyer après son départ de Viadeo : accélérer l’essor des start-up françaises qui débarquent aux Etats-Unis. Le Net-entrepreneur compte déménager à San Francisco.
Après avoir quitté ses fonctions de directeur général de Viadeo, Michel Meyer reprend sa casquette de Net-entrepreneur. Nom de code : NewTechWorld. Il s’agit d’une nouvelle société visant à aider les start-up françaises à se développer aux Etats-Unis et à penser en mode « global » plus rapidement.
Michel Meyer a créé une structure ad hoc à San Francisco. Il compte déménager là-bas dans le courant de l’été. Fort de son expérience, Michel Meyer compte s’appuyer sur le cloud et la mobilité pour faire avancer les dossiers plus rapidement. « Je travaille encore sur l’offre. Il y aura du coaching, du conseil pour la validation des projets start-up (adéquation avec le marché américain, quel « go to market » ?, quel levier en amorçage) et de l’accompagnement dans les prochaines étapes. Pourquoi pas une entrée dans le capital de start-up… », explique Michel Meyer, contacté lundi après-midi par téléphone.
Il a étudié les structures d’incubation, les programmes d’accélération dédiés à l’écosystème start-up (Y combinator ou 500 Startups aux Etats-Unis, Le Camping ou L’accélérateur à Paris).
Le Net-entrepreneur compte examiner un nombre limité de dossiers pour mieux se concentrer sur le déploiement rapide dans plusieurs pays et « se globaliser beaucoup plus vite ». Michel Meyer considère qu’une nouvelle génération de start-up est en train d’éclore avec des managers plus jeunes, qui ont besoin de soutien pour accélérer le business.
Michel Meyer : réactiver ses réseaux à San Francisco
Avec l’expérience acquise avec l’entrée en Bourse de MultiMania (un portail communautaire qu’il a co-fondé et dirigé entre 1995 – 2001), Michel Meyer compte réactiver son réseau à San Francisco pour monter plus rapidement en action avec NewTechWorld. Les relais pour soutenir et conseiller les start-up françaises ne manquent pas dans la Silicon Valley : Orange Fab, Ubifrance et son nouveau programme Ubi I/O, Mission pour la Science et la Technologie (Ambassade de France aux Etats-Unis), etc.
Michel Meyer évoque une « structure relativement simple et neutre » ….Une approche business qui n’est pas sans rappeler celle de son acolyte Olivier Heckmann qui accompagne le développement de plusieurs start-up de son côté depuis la France (Gandi, Kalidea, Oxent, Evergig, Wizbii). Les deux associés avaient créé plusieurs start-up ensemble comme Kewego (vidéo) ou MultiMania. Il n’est pas exclu qu’ils se retrouvent sur certains projets.
Parallèlement, Michel Meyer continue d’accompagner le développement de ManoMaya, une start-up française qui exploite l’application mobile CoachGuitar (pour apprendre la guitare comme son nom le suppose).