Pour gérer vos consentements :

Le Nexus Two de Google restera dans les cartons

Contrairement aux premières informations qui avaient circulé en début d’année, Google ne lancera probablement pas de Nexus Two sous l’OS mobile Android. Rappelons que le smartphone Nexus One, fabriqué par le constructeur taïwanais HTC, était sorti aux Etats-Unis début janvier.

Dans une interview accordée au quotidien anglais The Telegraph le 1er juillet dernier, Eric Schmidt, le P-DG de la firme de Mountain View, a révélé que le but du Nexus One sous Android « était, il y a un an et demi, de faire avancer plus loin l’industrie des téléphones mobiles. Nous avons  vraiment réussi. Ce fut un tel succès que nous n’avons pas eu besoin d’en faire un second. Nous considérons cela comme positif, mais si nous ont sévèrement critiqués pour ça […] ».

Eric Schmidt se jetterait-il trop de fleurs ? Si le P-DG ne veut pas poursuivre l’aventure Nexus One, c’est peut-être parce que les ventes du smartphone de Google ont été décevantes aux Etats-Unis…  Près de deux mois après son lancement outre-Atlantique, le Nexus One ne s’était écoulé qu’à 135 000 exemplaires.

Même si les ventes du Nexus One n’ont pas été un succès, ce smartphone a en tout cas eu le mérite d’exposer un peu plus le système d’exploitation Android, dont la version 2.2 est attendue dans le courant de l’été, et d’inciter les constructeurs à l’intégrer à leurs terminaux, afin de barrer la route à de sérieux concurrents comme l’iPhone d’Apple et les BlackBerry de RIM.

C’est pratiquement chose faite : Google Android prend de plus en plus de poids sur le marché mobile mondial. A la fin juin, 160 000 smartphones Android étaient activés chaque jour. Plus de 60 modèles de terminaux sont disponibles sous cet OS open source, et ce système d’exploitation est aujourd’hui plébiscité par 21 OEM et 59 opérateurs télécoms dans 49 pays.

Ainsi armé, Google croit en ses chances de concurrencer Apple en jouant sur un registre différent.

« Nous n’avons pas de plan pour battre Apple, c’est comme ça que nous fonctionnons. Nous essayons de faire quelque chose de différent d’Apple. […] La différence entre le modèle d’Apple et le nôtre est facile à comprendre. Le modèle de Google est complètement ouvert. Vous pouvez prendre le logiciel –il est gratuit-, vous pouvez le modifier comme vous le voulez, vous pouvez ajouter tous les types d’application que vous souhaitez, vous pouvez bâtir n’importe quel business model dessus, et vous pouvez ajouter n’importe quel sorte de matériel.  Le modèle d’Apple, c’est l’inverse », a souligné Eric Schmidt dans son entretien au Telegraph.

A lire également sur ITespresso.fr : Dossier : Google Android : opération séduction

Recent Posts

PC Copilot+ : une porte d’entrée vers l’ IA locale ?

Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…

2 semaines ago

PCIe 5.0 : La révolution des cartes-mères est-elle en marche ?

Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…

3 semaines ago

Cybersécurité : attention aux QR codes dans les PDF

Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…

2 mois ago

Windows 11 : une mise à jour majeure apporte de nouvelles fonctionnalités

Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…

3 mois ago

Microsoft 365 : comment Copilot se déploie dans toutes les applications

L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…

3 mois ago

PC Copilot + : Microsoft veut garder Recall

Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…

4 mois ago