Nicolas Sekkaki (SAP France) : « Le volume d’affaires progresse mais la taille moyenne des marchés diminue »
Le nouveau patron de SAP France commente les résultats groupes de SAP et surtout les performances et les faiblesses de la branche locale de l’éditeur.
PME – PMI : un problème d’image SAP qui persiste
Quid du segment PME – PMI ? « On n’a pas fait la croissance que l’on souhaitait. On observe une légère décroissance de quelques points mais nous n’avons pas encore encore exploité tous les leviers ou pistons », commente Nicolas Sekkaki.
62% des contrats acquis sur ce segment d’entreprise ont été décrochés à l’aide de revendeurs partenaires (contre 37% en moyenne, toutes tailles d’entreprises confondues).
« Il faut recruter plus de partenaires, avoir des masters VAR avec deux axes : la couverture géograhique et l’expertise industrielle », poursuit le patron de SAP France.
Celui-ci déclare avoir identifié un problème persistant dans la perception des clients vis-à-vis de SAP.
« La plus grosse difficulté, c’est l’image (…) On a encore tendance à croire que les solutions SAP sont compliquées à mettre en oeuvre. (…)Il faut démystifier le déploiement d’un ERP (…) On est dans une phase de transition avec des offres qui percutent sur le marché », explique Nicolas Sekkaki.
En attendant les nouveautés qui seront dévoilées à l’occasion de la prochaine session SAPPHIRE (17 – 19 mai à Francfort), SAP France s’apppuie toujours sur ses solutions phares de gestion d’entreprise Business One et All-In-One.
Tandis que l’éditeur a adopté une position plus « conservatrice » pour la déclinaison cloud : SAP ByDesign. La branche française de l’éditeur a conquis deux nouveaux clients au cours des trois derniers mois (PlaNet Finance et Atmel).
Mais on sent une certaine frilosité. En tout, l’éditeur aligne une quinzaine de clients SAP ByDesign sur le marché français.
En sachant que SAP compte utiliser des produits dans la gestion de la relation client (GRC) ou le développement durable comme outils de relais de croissance.
Mais il est vrai que le contexte économique ne s’y prête guère avec des PME qui font davantage attention à leur niveau de trésorerie..
Résultats financiers : SAP respire un peu |
Le groupe SAP a réalisé un chiffre d’affaires de 2,5 milliards de dollars au premier trimestre 2010, en hausse de 3% à taux constant par rapport à l’année précédente. Les ventes de logiciels sont en progression de 7% (464 millions d’euros) tandis que les revenus portant sur les services liés aux logiciels et le support ont augmenté de 10% (1,9 milliards d’euros). Les coûts d’exploitation du groupe dans le monde ont diminué de 6%. De son côté, SAP France a enregistré une hausse de 1% de ses revenus tirés de la vente de logiciels et une hausse de 13% de ses ventes de services et supports liés à ses produits. Autre motif de satisfaction : 91% des clients SAP en France ont finalement adopté l’Enterprise Support. Le nouveau contrat support client de SAP, présenté l’an dernier, avait provoqué des remous au sein des clubs utilisateurs des solutions SAP, particulièrement en France avec l’USF. |
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