NKM veut réserver une « place prépondérante » au numérique dans l’emprunt national
Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’Etat à l’économie numérique, veut « mettre de la lisibilité et de la cohérence dans les propositions numériques ».
Infrastructures et réseaux, logiciels et services IT, patrimoine numérique…Dans quelle mesure peut-on intégrer un volet numérique dans le grand emprunt national ?
Avec la bénédiction du Premier ministre François Fillon, quatre membres du gouvernement s’impliquent davantage en organisant un colloque la semaine prochaine sur le thème : « Numérique : investir aujourd’hui pour la croissance de demain ».
Les contributions serviront à alimenter les travaux de la commission Juppé-Rocard, qui va identifier les priorités du grand emprunt national.
Rappelons que ce vaste chantier, annoncé début juillet par Nicolas Sarkozy dans son discours de Versailles, a vocation à soutenir les efforts de financement nécessaires aux grands travaux pour moderniser l’économie française et favoriser la croissance.
« La pertinence du numérique dans le grand emprunt n’est pas contestée », estime Nathalie Kosciusko-Morizet, en qualité de secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique. «
Ce volet pourrait disposer d’une place prépondérante (…) Maintenant, il s’agit de mettre de la lisibilité et de la cohérence dans les différentes propositions numériques ». déclare-t-elle.
D’emblée, l’exercice de ce grand séminaire gouvernemental a ses limites : « On n’est pas dans la shopping list, on n’est pas dans le chiffrage », glisse Nathalie Kosciusko-Morizet. « Il s’agit d’expliquer et non pas de conclure. »
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