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No limit pour le Machine-to-Machine, selon IDC

Une récente étude d’IDC indique que la demande des entreprises devrait profiter au marché du Machine-to-Machine (ou M2M) en Europe de l’Ouest. Ce cabinet estime que les revenus sur ce segment devraient ainsi passer de 3 milliards de dollars en 2005 à 19,8 milliards de dollars en 2010, soit une hausse de 560% en cinq ans.

Les systèmes de relève automatisée des compteurs figurent, entre autres, au chapitre des applications de communication entre machines les plus répandues actuellement, à l’instar de la solution du Français Edelia présentée dernièrement dans les colonnes de Vnunet.fr (voir édition du 9 mai 2006). On y trouve également les solutions de RFID ou de gestion de flottes de véhicules. IDC précise néanmoins dans son communiqué que « l’imagination est la seule et unique limite au déploiement » du M2M.

L’arrivée à maturité des technologies contribue à ce décollage, selon IDC. Les réglementations en faveur d’une relève automatisée des compteurs et la baisse des prix des transferts de données et des puces RFID représentent d’autres leviers de croissance.

Trois principales catégories dacteurs sont en lice

Compte tenu de la nature même des solutions M2M, des intégrateurs, des constructeurs, des éditeurs et des opérateurs télécoms sont présents sur ce segment. Ces technologies reposent en effet sur des équipements, des solutions logicielles et des communications (voir édition du 10 avril 2006).

IDC relève que « les fournisseurs de systèmes ont eu une longueur d’avance jusqu’à présent compte tenu de leurs fortes compétences dans la compréhension des processus métiers, un élément capital pour la plupart des déploiements Machine-to-Machine », tout en précisant que des opérateurs et des constructeurs commencent à chercher à développer des compétences similaires en interne.

L’institut conseille aujourdhui aux fournisseurs de proposer des solutions intégrées pour satisfaire la demande des clients. Ces derniers sont, semble-t-il, de plus en plus enclins à attendre des fournisseurs qu’ils soient capables d’intégrer les flux de données aux systèmes de back-office, mais aussi de concevoir les processus internes autour des solutions M2M.

Wavecom s’offre Nextgen
Suite à le reprise d’une partie des actifs de l’activité Machine To Machine de Sony Ericsson en avril 2006, l’éditeur français de solutions mobiles Wavecom annonce le rachat de son compatriote NextGen Software pour un montant de 400 000 euros en numéraire. Objectif : renforcer ses compétences TCP/IP et intégrer la pile de protocole Internet de cet éditeur de logiciels embarqués à sa propre plate-forme logicielle Open AT. Wavecom veut aussi s’émanciper de sa dépendance à l’égard d’autres fournisseurs externes. Créé en 1999, NexGen Software continuera à opérer en tant que filiale à part entière de Wavecom.

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