No More Ransom : 3 ans face aux rançongiciels sans les autorités américaines

Sécurité
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À l’occasion des 3 ans de l’initiative No More Ransom, certains membres invitent les autorités américaines à rejoindre la boucle.

Mais que font les autorités américaines ?

Ces dernières ont été rappelées à l’ordre à l’occasion des 3 ans de No More Ransom.

Elles ne sont toujours pas associées à cette initiative voulue internationale et destinée à aider les victimes de rançongiciels.

Celles-ci peuvent accéder à des outils susceptibles de leur permettre de récupérer l’accès à leurs fichiers.

Les outils en question sont le fruit des travaux d’entités spécialistes de la cybersécurité. En l’occurrence Avast, Bifdefender, Check Point, Elevenpath (division de Telefónica), Emsisoft, ESET, F-Secure, Kaspersky et Trend Micro.

McAfee est aussi dans la boucle. L’éditeur américain est membre fondateur* de No More Ransom, aux côtés d’Europol et de la police néerlandaise.

Familles nombreuses

En trois ans, le site a enregistré quelque 3 millions de visiteurs uniques. Le projet aurait permis à « plus de 200 000 victimes » de récupérer gratuitement leurs fichiers. Le manque à gagner est évalué à 108 millions de dollars pour les cybercriminels. Une estimation que certains trouvent basse, soulignant que les seules données disponibles concernent le nombre de téléchargements des outils.

On compte aujourd’hui un peu moins d’une centaine de ces outils sur No More Ransom. Ils sont censés lutter contre 109 familles de rançongiciels, que ces derniers soient conçus pour chiffrer des fichiers ou bloquer des des machines.

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* No More Ransom approche des 150 organisations membres. Parmi elles une quarantaine de services de police et 5 agences de l’UE. F-Secure, MasterCard et Euronext font partie des derniers arrivés.


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