Nokia en pleine tempête dément les rumeurs de rachat
Alors que Nokia vient de perdre son directeur des technologies, son P-DG Stephen Elop refoule toutes les allégations relatives à une mise en vente.
Lors de l’Open Mobile Summit de Londres, Stephen Elop l’a déclaré fermement : « Nokia n’est pas à vendre. »
Selon The Inquirer.net, le P-DG de la firme télécoms finlandaise a démenti les rumeurs, les considérant comme « toutes sans fondements« .
Par exemple, Microsoft était supposé vouloir racheter la division mobile de Nokia. Mais Samsung et d’autres constructeurs ont fait l’objet de ragots similaires.
L’objectif affiché du leader bientôt déchu de la téléphonie mobile est de se redresser et de combattre Apple et Google grâce à un « écosystème mobile global« .
Il faudra s’appuyer pour cela sur Windows Phone . L’OS de Microsoft est préféré à celui d’Android car « Nokia a besoin de se différencier. »
Cette alliance stratégique devrait rapporter à Nokia des milliards de dollars « en reconnaissance de la nature unique de l’accord. »
Mais il y a des dégâts collatéraux : Richard Green, Directeur technologique de Nokia, est en effet parti en congé « pour s’occuper d’un problème personnel« .
Paivyt Tallqvist, porte-parole de Nokia, a précisé au New York Times qu’il n’y a « pas de date de retour de décidée ».
Le journal finlandais Helsingin Sanomat a un avis plus tranché : son retour est improbable.
Pour quelles raisons ? Divergence de vision technologiques ? Peut-être l’abandon de MeeGo, développé avec Intel, au profit de WP7.
C’est Henry Tirri, directeur du Nokia Research Center, qui le remplacera temporairement.
Combiné à l’annonce fin mai par la firme finlandaise que ses ventes du deuxième trimestre seraient « substantiellement en dessous des prévisions« , l’action Nokia a plongé en Bourse.
L’entreprise vaut aujourd’hui moins de 16 milliards d’euros en bourse, soit la moitié de sa capitalisation de février 2011.