Nokia N8 : les forces et faiblesses du nouveau smartphone
La rédaction d’Eweek UK a testé le modèle de smartphone Nokia N8. Point positif : l’appareil photo HD embarqué (12 Mégapixels). Point négatif : l’OS Symbian 3 jugé pas assez performant.
Le hardware
C’est du Nokia tout craché. Le hardware est remarquable. Le téléphone a la même épaisseur que l’iPhone ou le HTC Desire (2,9 mm).
On trouve une optique Carl Zeiss sur l’appareil photo 12 Mégapixels qui forme une excroissance de quelques millimètres sur le dos de l’appareil.
Cela paraît bizarre quand on pose l’appareil. Mais c’est difficile de blâmer la taille et la forme.
Le style fait penser à une mini-tablette. Les deux extrêmités du téléphone sont symétriques et la prise en main est très naturelle en mode portrait.
L’affichage s’adapte en fonction de l’orientation de la prise en main.
Il est plus solide que le N97 et sa coque en aluminium est déclinée en cinq couleurs (Orange teinté cuivre pour notre cas).
Les fondements sont bien là : le fait d’appeler un numéro se fait « de manière mordante » et claire et les numéros sont répertoriés de façon agréable.
L’écran OLED 3.5 est grand et propre.
Sur le front tactile, le N8 a des fonctionnalités « capacitives » (multi-touch) comme l’iPhone. C’est un grand changement pour le fabricant, qui s’était jusqu’ici contenté d’écran « résistif ».
Autre signe distinctif : la batterie est fixée à l’appareil en permanence. Pour être franc, il est possible de l’extraire du téléphone avec un tournevis spécial.
Mais, à l’instar d’Apple avec l’iPhone, Nokia veut assurer que le remplacement d’une batterie ne constitue pas un souci.
Inutile de chercher un couvercle au dos de l’appareil. La seule place disponible pour installer une carte SIM standard (contrairement à l’iPhone 4) est sur le côté, tout comme la fente microSD pour l’extension stockage de données (48 Go).
Il y a aussi un micro-port USB qui permet au N8 de s’afficher comme un appareil hébergeant des données mais aussi comme un lecteur de clés USB flash.
Parmi les autres détails repérés : un bouton coulissant permettant de verrouiller ou de déverrouiller l’écran, un bouton pour enclencher la fonction appareil photo, un bouton pour régler le volume ou le zoom, une sortie HDMI à l’extrémité de l’appareil et une prise d’alimentation électrique.
Et c’est là où je m’insurge.
Le gros problème n’est pas le téléphone en lui-même, mais son chargeur.
La décision de ne pas adopter un chargeur universel micro-USB comme le BlackBerry ou le HTC Desire. Alors que Nokia avait adhéré au principe.
C’est un choix que nous jugeons arrogant de la part de Nokia. Lorsque nous avons tenté de brancher un chargeur en micro-USB, nous n’avons pas aperçu d’indications montrant que le smartphone était en cours de ré-alimentation.
(lire la fin de l’article page 3)