En rachetant la part de Siemens dans la coentreprise Nokia Siemens Networks, Nokia entend tirer parti de la position avancée de l’équipementier sur le dossier des technologies 4G.
Annoncée à 1,7 milliard d’euros, dont 500 millions sous la forme d’un crédit, la transaction doit être finalisée dans le courant du 3e trimestre 2013.
Validée par les conseils d’administration des deux sociétés, elle doit encore obtenir l’approbation des instances de régulation.
Siemens se concentrera alors sur son coeur de métier, en l’occurrence la gestion de l’énergie, de l’industrie et de l’infrastructure, ainsi que le domaine de la santé.
Nokia entend pour sa part mettre à profit la position forte acquise par l’équipementier dans le domaine de la 4G LTE : 20% du marché mondial du très haut débit mobile avec, selon le cabinet Dell’Oro, 80 contrats commerciaux et une présence dans environ 150 pays.
Il y a d’autant plus de perspectives que Nokia Siemens a retrouvé la profitabilité depuis maintenant deux ans, soit 6 trimestres consécutifs à dégager de la trésorerie.
Le premier trimestre 2013 s’est conclu sur un résultat opérationnel en hausse de 7%, contrastant fortement avec les pertes de Nokia : 150 millions d’euros durant la même période.
Voilà qui pourrait mettre, comme le suggère Silicon.fr, le fabricant télécoms finlandais à l’abri d’un risque d’acquisition sauvage, alors que sa capitalisation est tombée à moins de 11 milliards d’euros fin 2012, contre un pic à 105 milliards en 2007.
Pas de bouleversement à prévoir à la tête de l’entreprise : Rajeev Suri conserve le poste de CEO ; Jesper Ovesen reste quant à lui président exécutif du conseil d’administration.
Le plan d’économies initié fin 2011 avec l’objectif de sauver 1 milliard d’euros d’ici fin 2013 est toujours d’actualité. Il aura entraîné, à cette échéance, 17 000 suppressions de postes.
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