Le New iPad est paré pour investir le 16 mars douze marchés à travers le globe : Etats-Unis, Allemagne, France, Australie, Canada, Etats-Unis, Hong Kong, Japon, Porto Rico, Royaume-Uni, Singapour, Suisse.
Les analystes s’accordent à prêter un succès commercial sans précédent pour la nouvelle version de la tablette d’Apple.
Néanmoins, les observateurs soulignent un accroc gênant en termes de commercialisation : cette incompatibilité supposée (et quasi avérée) avec les réseaux 4G européens.
Cela n’est pas la faute d’Apple si les opérateurs européens n’ont pas déployé la 4G sur le territoire.
Mais il faudra expliquer au client que, pour en profiter, il faudra updater la tablette sous une forme ou une autre pour bénéficier de l’Internet très haut débit mobile en Europe.
En l’état actuel, la « Marque à la pomme » reste laconique.
Sur la fiche Apple du « Nouvel iPad », il est indiqué que l’appareil « prend en charge les réseaux cellulaires rapides dans le monde entier, jusqu’au 4G LTE ».
Un peu plus loin, on précise qu’il est également compatible avec les technologies GSM/UMTS, notamment HSPA+ et DC-HSDPA — « les réseaux 3G les plus rapides actuellement disponibles ».
En l’état actuel, la puce 4G implémentée dans le New iPad ne s’accommoderait en tout et pour tout que des seules bandes de fréquences à 700 MHz et 2,1 GHz, respectivement en vigueur au Canada et aux Etats-Unis.
Apple assure une prise en charge minimale de la connectivité 4G (LTE), limitée aux seuls opérateurs AT&T, Verizon (côté Etats-Unis) et Bell, Rogers et Telus (côté Canada).
Mais un astérisque précise que « la couverture 4G n’est pas disponible dans tous les pays et varie selon l’opérateur ».
En France, les premières offres commerciales sont attendues pour début 2013.
C’est donc une épine dans le pied d’Apple, qui s’attache à dissiper à qui mieux mieux la polémique naissante, jusqu’à renvoyer la balle aux autorités compétentes, voire aux opérateurs télécoms.
Il semblerait néanmoins que le mal soit fait.
Elle serait par là même inapte à se greffer sur tout autre type de réseau que régirait un standard différent.
En première ligne, les infrastructures déjà en place en Allemagne ainsi qu’en Finlande. Les projets-pilotes déployés en Suède sont également concernés.
Moyen-Orient et Asie connaîtraient un sort similaire, au même titre que l’Australie, où l’opérateur Tesla, monopolistique sur le front de la 4G, fournit ses services sur le spectre à 1,8 GHz, comme l’explique TechWeek.
Opérante à 800 MHz (fréquences libérées par la coupure de la TV analogique et dites « en or » pour leur capacité de couverture des zones urbaines densément peuplées) et 2,6 GHz, la France ne devrait pas échapper à ce couperet.
(Lire la fin de l’article page 2)
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