Nouvelle-Zélande : FYX voulait contourner la barrière des contenus vidéos géolocalisés
Un nouveau service d’accès Internet voulait proposer à ses clients toutes les vidéos en passant outre les dispositifs de géolocalisation. Une initiative stoppée net. On se demande pourquoi.
Un nouveau FAI baptisé FYX (filiale du groupe télécoms Maxneta) a voulu faire sensation en Nouvelle-Zélande.
L’effet de surprise a été court.
Les internautes du pays, clients du service d’accès haut débit (ADSL, ADSL 2) qui a adopté un mode de facturation au volume de données consommées, étaient invités à adopter un « mode global ».
Avantage de la fonction une fois déclenchée : il permet de contourner les dispositifs de blocage géographique des contenus vidéos.
Plutôt pratiques pour regarder des séries sur des plates-formes vidéos américaines comme Hulu.com ou Netflix sans se soucier des droits d’exploitation audiovisuelle délivrés par les ayants droits en fonction des territoires.
Mais, deux jours plus tard, le système « global mode » de FYX a été retiré.
Motif : « Il y a de la matière à prendre davantage en considération avant de poursuivre l’exploitation de ce service. »
Mais on sent une certaine frustration de la part des fondateurs de FYX qui voulaient lever les barrières sur Internet au nom « d’un choix plus large de contenus à découvrir ».
Pourquoi ce retrait ? C’est assez facile de deviner à défaut d’en avoir le coeur net.
Les groupes de production audiovisuelles, les studios de cinéma d’Hollywood et les chaînes premium qui proposent du contenu exclusif ont dû voir d’un mauvais oeil cette tentative de contourner les barrières techniques des contenus géolocalisés.
Sous la menace de procès pour infraction copyright, le FAI néo-zélandais a préféré reculer.
Décidément, la Nouvelle-Zélande regorge de trublions de l’Internet.
On a encore en tête l’image de Kim Dotcom de Megaupload planqué dans un bunker dans sa villa pour échapper à la police.
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