Google et Linux, ce n’est pas toujours l’harmonie parfaite.
La semaine dernière, le groupe Internet a été condamné aux Etats-Unis à verser 5 millions de dollars de dédommagement à Bedrock Computer Technologies LLC.
Motif : violation de brevet portant sur le noyau Linux (utilisé sur les plates-formes de serveurs Linux de Google).
C’est le brevet numéro 5.893.120, déposé à l’US PTO (équivalent de l’INPI en France), qui a fait l’objet de toutes les attentions de la part d’un tribunal de l’Etat du Texas à compétence fédérale (The Eastern District of Texas).
La plainte avait été déposée en 2009 par la société Bedrock Computer Technologie LLC.
A l’époque, elle réclamait 180 millions de dollars. Finalement, elle n’obtient une portion congrue et Google peut faire appel.
Il est trop tôt pour s’alarmer d’une quelconque menace sur l’open source et sur Linux en particulier.
Mais Google se sent désormais obligé de prendre prend l’affaire au sérieux.
La firme de Mountain View déclare qu’elle « continuera à se défendre contre de telles attaques portant sur l’open source ».
Une confirmation de la condamnation risquerait de pénaliser l’exploitation de Linux par des sociétés IT.
Google a l’habitude de traiter de ce type de dossiers de violation de brevets.
On pense notamment à la plainte d’Oracle initiée en août 2010 contre Google portant sur la violation de sept brevets Java qu’elle détenait.
Du côté de Bedrock qualifiée de « patent troll » (une société qui vit des gains tirés de la gestion des brevets), la plainte contre Google ne constitue pas un coup d’essai.
La société a déjà attaqué d’autres « grosses cibles » comme Yahoo, AOL, PayPal, MySpace ou Amazon pour des motifs similaires.
Red Hat, spécialiste des solutions open source, a décidé de ne pas se laisser faire. L’éditeur a porté plainte contre Bedrock le 9 décembre 2009.
Motif de la plainte : une déclaration de Bedrock stipulant que les utilisateurs des distributions Red Hat violent leur brevet Linux.
Red Hat compte rassurer ses clients (dont Google fait d’ailleurs partie) et sauvegarder son fonds de commerce.
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