Numérique : la 4ème révolution industrielle synonyme de chômage ?
Selon un rapport du World Economic Forum, la 4ème révolution industrielle consacrée au numérique pourrait entraîner l’augmentation du chômage et un creusement du fossé homme-femme.
La révolution numérique, également dénommée « quatrième révolution industrielle », pourrait contribuer, en cinq ans, à la disparition de 5 millions d’emplois dans le monde, selon un rapport diffusé par le World Economic Forum (WEF), organisateur du Forum Economique Mondial de Davos, qui débutera le 20 janvier prochain.
La quatrième révolution, celle du numérique incluant des secteurs comme l’intelligence artificielle, le big data, l’impression 3D, les biotechnologies, la robotique ou encore l’Internet des Objets, devrait transformer en profondeur l’économie d’« une quinzaine d’importants pays développés et émergents » en étant notamment à l’origine de la suppression d’emplois.
« Sans une action urgente et ciblée dès aujourd’hui pour gérer cette transition à moyen terme et créer une main d’oeuvre avec des compétences pour l’avenir, les gouvernements devront faire face à un chômage en hausse constante et à des inégalités», relève Klaus Schwab, fondateur et président du World Economic Forum.
Les secteurs qui devraient être les plus impactés par ce profond changement sont ceux des services financiers, de la santé et de l’énergie.
« Le poids de la perte d’emplois, comme conséquence de l’automatisation et la désintermédiation de la quatrième révolution industrielle aura un impact relativement équitable entre les hommes et les femmes, 52% des 5,1 millions d’emplois perdus d’ici 5 ans concernant les hommes et 48% les femmes », met en avant ce rapport alarmiste.
« Mais comme les femmes constituent une part moins importante aujourd’hui que les hommes sur le marché du travail, cela signifie que le fossé entre hommes et femmes pourrait devenir plus important ».
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