La BPI, le nouveau bras armé du gouvernement pour stimuler les PME ?
Chargée de « rebâtir une politique industrielle pour la nation »en soutenant les PME françaises, la nouvelle Banque Publique d’Investissement (BPI) voit enfin le jour.
La Banque Publique d’Investissement (BPI) sera inaugurée ce mercredi 17 octobre lors du Conseil des ministres.
Sûrement dirigée par Anne Lauvergeon, « Atomic Anne », ex-patronne d’Areva, cette BPI, promise par le candidat François Hollande lors de la dernière campagne présidentielle, a pour vocation, en ces temps de crise, de soutenir le financement des PME françaises afin d’accroître la compétitivité de la France.
Dotée de ressources comprises entre 35 et 40 milliards d’euros et détenue à 50% par l’Etat et à 50% par la Caisse des Dépôts, la Banque Publique d’Investissement regroupera OSEO, CDC Entreprises et le Fonds stratégique d’investissement (FSI).
A terme, la BPI devrait intégrer Ubifrance qui accompagne les entreprises à l’exportation.
Ce « volume d’engagement » de 35 à 40 milliards d’euros pourra prendre la forme de prêts, de prises de participations ou de garanties.
La nouvelle banque aura pour ambition d‘ »accompagner » les entreprises, d' »être plus offensive et de véritablement combler des défaillances de marché » en termes de financements proposés aux PME, a rapporté une source gouvernementale à l’AFP.
A souligner que « la BPI n’est pas là pour aider nos entreprises en difficulté ou soutenir des canards boîteux », prévient la source gouvernementale.
Crédit image : Copyright Jane0606-Shutterstock.com