Le numérique dans les PME françaises ? C’est 7 jours de perdus par mois.
Ce constat ressort d’une enquête qu’Opinium a menée au mois d’août pour Konica Minolta.
Le cabinet de conseil en études de marché a interrogé, en France, en Allemagne, au Royaume-Uni et aux États-Unis, 815 décideurs dans des entreprises de 30 à 250 employés.
Sur les 203 questionnés dans l’Hexagone, 92 % se sont dits « plutôt » ou « très » satisfaits de leur parc IT. Pour autant, ils ont été 44 % à considérer que leur organisation ne réalisait pas assez d’investissements dans le domaine.
À l’échelle des quatre pays étudiés, la France présente le plus bas niveau de dépenses annuelles : en moyenne 161 000 livres sterling (soit environ 180 000 euros au taux de conversion du mois d’août). Les PME allemandes en sont à 200 000 euros ; les britanniques, à 430 000 ; les américaines, à 450 000.
Cette enveloppe ne tient pas compte des coûts qu’entraînent les problèmes rencontrés sur le parc informatique. En la matière, la facture avoisine les 100 000 euros en France, 200 000 en Allemagne, 265 000 au Royaume-Uni et 450 000 aux États-Unis.
Le plus cité des problèmes porte sur des dysfonctionnements matériels au niveau des terminaux (PC, imprimantes…) : 27 % des PME françaises interrogées y ont été confrontées l’an dernier. Suivent une mauvaise connexion internet (27 % également), des logiciels par à jour (26 %) et des risques sécuritaires (25 %).
Les soucis les plus rencontrés au jour le jour concernent l’accompagnement des utilisateurs finaux (24 %)… et le télétravail (29 %), alors même que les deux tiers des sondés reconnaissent que le numérique va flexibiliser les modes de travail (horaires et lieux).
Ces problèmes prennent du temps à résoudre (41 %), diminuent la productivité des employés (31 %) ainsi que la qualité de leur travail (37 %). Mis bout à bout (Opinium en répertorie 15, des pannes de serveurs à la récupération de fichiers), ils consomment près de 170 heures par mois… soit environ 7 jours.
Le manque de compétences IT en interne et les difficultés à en recruter n’y sont pas étrangers. Ils posent aussi un frein au déploiement de certains outils. Tout particulièrement le cloud. En France, ils sont 26 % à y avoir basculé au moins une partie de leur infrastructure (38 % en moyenne sur les 4 pays) ; 36 %, de leur applications (vs. 42 % au global).
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