nVidia DDP : une carte vidéo sans puce…

Mobilité

Exploiter les capacités des chipsets à moteur graphique intégré pour s’offrir un deuxième écran, tel est le principe de l’initiative Digital Display Port (DDP) proposée par nVidia à ses partenaires habituels. Un carte « canal » dotée de ports DVI et S-vidéo en sortie qui s’insère dans le port AGP de la carte mère, pour environ 25 euros.

nVidia annonce, plutôt discrètement cette fois, l’initiative Digital Display Port (DDP). Concrètement, il s’agit d’une carte d’extension qui se branche sur le port AGP et exploite les ressources du chipset graphique intégré à la carte mère pour permettre le branchement d’un deuxième écran à la plate-forme. Il s’agit donc d’une carte sans processeur graphique qui permettra, en plus de la sortie VGA traditionnelle du PC, de connecter un écran plat LCD (port DVI) ou une télévision (S-Video ou connecteur HDTV). Le tout pour environ 25 euros, soit un prix défiant toute concurrence face à une carte AGP, seule solution, jusqu’à présent, pour profiter de la capacité des processeurs graphiques à gérer deux écrans simultanément.

Avec la DDP, nVidia profite donc des fonctions de dual screen (le « nView ») du nForce pour proposer un nouveau produit qui sera commercialisé par ses partenaires habituels, MSI et Asus entre autres, probablement à la rentrée. A l’heure où la Parhelia de Matrox et son processeur à 80 millions de transistors adressé en 512 bits s’apprête à faire ses débuts sur le marché, cela permet à nVidia d’occuper le terrain, si ce n’est marketing, au moins auprès des constructeurs de cartes mère et cartes graphiques.

Bien sûr, la carte DDP n’est pas limitée au nForce, le circuit logique propre à nVidia, mais doit pouvoir supporter n’importe quel chipset graphique. Naturellement, nVidia note toutefois que la DDP sait exploiter au mieux les technologies propres aux puces « maison ». Elle saura notamment pleinement exploiter la puissance du nForce 2 annoncé pour les semaines qui viennent.