nVidia lance la deuxième génération du nForce
Support de l’AGP 8x, de l’USB 2 et du Firewire, intégration de la DDR 400, extension à l’ATA 133, gestion de l’affichage multi-écran… Telles sont quelques-unes des améliorations apportées par le nForce2 face au précédent nForce. Et pour mieux atteindre sa cible, nVidia a décliné ses nouveaux chipsets en quatre produits distincts afin de couvrir les marchés du haut et de l’entrée de gamme.
Le fondeur nVidia vient d’annoncer l’arrivée de son nouveau chipset nForce2 qui succèdent au nForce commercialisé depuis octobre 2001 (voir édition du 31 octobre 2001). Parmi les améliorations apportées par rapport au nForce1, le nForce2 supporte l’AGP 8x, l’USB 2.0, le Firewire (IEEE 1394), l’Ultra ATA 133, la mémoire DDR 400 (ainsi que la 333 et 266) et la gestion de l’affichage multi-écran (jusqu’à seize moniteurs selon nVidia).
Rappelons que ces circuits logiques sont composés de deux éléments principaux : le MCP (Media Communication Processor équivalent du Southbridge) et l’ IGP (Integrated Graphic Processor ou Northbridge). Pour mieux répondre aux besoins du marché et permettre à ses partenaires de multiplier leurs gammes de produits, nVidia a décliné ces deux éléments en deux versions chacun. Le Southbridge se compose ainsi d’un MCP et d’un MCP-T pour « Turbo ». Visant les configurations haut de gamme, le MCP-T dispose d’une Audio Processing Unit (APU) ou SoundStorm qui assure la gestion du son Dolby 5.1 (avec calcul en temps réel pour la simulation) en plus de l’AC’97. Ce Southbridge haut de gamme offre également la gestion de deux contrôleurs réseau Ethernet 10/100 via le DualNet contre un seul pour le MCP. Ce dernier, qui par ailleurs supporte l’HyperTransport (architecture de communication qui offre des échanges de données à 800 Mo/s entre les différents éléments de la carte mère, voir édition du 15 février 2001) et DirectX 8.0, reste compatible avec le nForce1. Cela permettra aux constructeurs d’adapter le nForce2 sur d’anciennes cartes mères.
Côté chipset graphique, le Northbridge se décompose en IGP et SPP. L’IGP (Integrated Graphic Processor) intègre le coeur du GeForce 4 MX (ce qui pourrait en faire le chipset graphique le plus puissant du marché), l’anti-aliasing, l’encodeur TV intégré, la décompression MPEG-2 matérielle et la sortie DVI, contrairement au SPP (System Platform Processor) plutôt appelé à fournir les cartes mères d’entrée de gamme et qui nécessiteront une carte graphique. IGP comme SPP travaillent sur deux canaux mémoire DDR de 64 bits, ce qui permet d’atteindre une bande passante de 6,4 Go/s contre 4,2 Go/s avec le nForce1.
Pour plates-formes AMD uniquement
Comme pour le chipset première version, le nForce2 de nVidia s’adresse aux plates-formes AMD (Socket A) exclusivement. Soit 35 % du marché du « graphisme intégré » selon le fondeur. Les premières cartes mères équipées du nForce2 devraient arriver sur le marché dès le mois d’août par les partenaires habituels (MIS, ABIT, Asus, Leadteck, Epox et Chaintech).