O. Hascoat (MySpace) : « MySpace Music en France, notre temps fort pour 2009 »

Mobilité

Le DG de la branche française du réseau social dresse un état des lieux des activités : positionnement, nouveaux services, concurrence…

Vnunet.fr : Quels sont les projets de MySpace France ?
Olivier Hascoat : Il y aura beaucoup de surprises. Nous serons là où on ne nous attend pas forcément. Nous renouvellerons certainement l’expérience des Web séries. Etant donné que nous disposons d’une grande communauté créative, nous sommes pas mal sollicités. Je pense que le Web va être de plus en plus personnalisable et collaboratif.

Vnunet.fr : Quid de l’arrivée en France des plates-formes MySpace Music et MySpace Ads ?
Olivier Hascoat : Logiquement la plate-forme publicitaire MySpace Ads qui permet au plus grand nombre de créer sa bannière et d’utiliser les outils de ciblage mis à disposition, devrait arriver en France prochainement. Quant à MySpace Music, son lancement dans l’Hexagone sera notre temps fort en 2009. Nous sommes en plein dans les négociations sur les services et les droits d’auteur. Cela prend du temps. Et là encore, notre vocation sera d’offrir toute la musique : les catalogues des gros ou des petits labels. C’est aussi ce que les utilisateurs attendent.

Vnunet.fr : Quelle est la marge de manoeuvre accordée à MySpace France par MySpace corp ?
Olivier Hascoat : MySpace a installé des équipes locales très vite, pas uniquement en France. C’est une société qui comprend que chaque marché est différent. Mais les outils et les services de base du site sont applicables partout. C’est au niveau de la communication et du marketing que chaque filiale peut faire valoir sa spécificité. Par exemple, en France, le phénomène des blogs est très important par rapport à ce qu’il peut représenter dans d’autres pays. Donc nous sommes plus en tête de pont sur ce sujet. La France est la première à être consultée et nous sommes les premiers à tester les nouveaux produits blog sur le réseau MySpace. Nous sommes aussi force de proposition en la matière. Sur un plan commercial, l’autonomie est complète. Ainsi, l’initiative française Me, MySpace et Myband n’existe pas ailleurs.

Alors que Facebook a annoncé l’ouverture prochaine d’une filiale française, son principal concurrent MySpace fêtera en janvier prochain ses deux ans de présence dans l’Hexagone. Vnunet.fr fait un premier bilan avec Olivier Hascoat, le directeur général de MySpace France, en poste depuis juin dernier. Après un passage chez Apple et Orange, il a succédé à Marc Mayor à la tête de la filiale française du réseau social du groupe News Corp. (Fox, Wall Street Journal, etc.), propriété du magnat australo-américain Rupert Murdoch. (interview réalisée le 31 octobre 2008)

Vnunet.fr : Les artistes et musiciens apprécient  MySpace pour ses espaces personnalisés (profils, diffusion de titres en streaming, vidéos, dates de concerts…). Mais plus largement, qui sont les membres de MySpace ?
Olivier Hascoat : Je trouverais dommage que les gens considèrent MySpace comme un site de musique uniquement. Nous sommes la deuxième plate-forme vidéo au monde, derrière YouTube.  Et le nombre d’e-mails échangés sur notre site est plus important que chez Yahoo. Ensuite, les profils d’artistes de tous horizons (groupes de musique, acteurs, experts en création de vidéos, de photographies, d’arts graphiques, etc.) ne représentent pas la majorité des membres. Nous comptabilisons 250 000 groupes et DJ, amateurs et professionnels par exemple. Cela témoigne aussi d’une scène musicale française très dynamique, par rapport à d’autres pays où MySpace est implanté. Notre coeur d’audience sont les 18-30 ans c’est-à-dire les jeunes et ceux que nous appelons les jeunes d’esprit.

Vnunet.fr : Combien de membres au total recensez-vous ?
Olivier Hascoat : Je ne peux pas vous le dire. Entre janvier 2007 (période d’installation en France) et juin 2008, nous avons observé une croissance du nombre des membres de près de 80%. Mais, bien sûr, nous ne sommes plus sur le même rythme de croissance aujourd’hui qu’au moment du lancement de la plate-forme française. Nous recensons 3,8 millions de visiteurs uniques chaque mois. Pour visiter les fiches d’artistes par exemple, les internautes n’ont pas besoin d’enregistrer un profil. Et au-delà du nombre de membres, la croissance du chiffre d’affaires est très importante pour nous.

Alors que Facebook a annoncé l’ouverture prochaine d’une filiale française, son principal concurrent MySpace fêtera en janvier prochain ses deux ans de présence dans l’Hexagone. Vnunet.fr fait un premier bilan avec Olivier Hascoat, le directeur général de MySpace France, en poste depuis juin dernier. Après un passage chez Apple et Orange, il a succédé à Marc Mayor à la tête de la filiale française du réseau social du groupe News Corp. (Fox, Wall Street Journal, etc.), propriété du magnat australo-américain Rupert Murdoch. (interview réalisée le 31 octobre 2008)

Vnunet.fr : Les artistes et musiciens apprécient  MySpace pour ses espaces personnalisés (profils, diffusion de titres en streaming, vidéos, dates de concerts…). Mais plus largement, qui sont les membres de MySpace ?
Olivier Hascoat : Je trouverais dommage que les gens considèrent MySpace comme un site de musique uniquement. Nous sommes la deuxième plate-forme vidéo au monde, derrière YouTube.  Et le nombre d’e-mails échangés sur notre site est plus important que chez Yahoo. Ensuite, les profils d’artistes de tous horizons (groupes de musique, acteurs, experts en création de vidéos, de photographies, d’arts graphiques, etc.) ne représentent pas la majorité des membres. Nous comptabilisons 250 000 groupes et DJ, amateurs et professionnels par exemple. Cela témoigne aussi d’une scène musicale française très dynamique, par rapport à d’autres pays où MySpace est implanté. Notre coeur d’audience sont les 18-30 ans c’est-à-dire les jeunes et ceux que nous appelons les jeunes d’esprit.

Vnunet.fr : Combien de membres au total recensez-vous ?
Olivier Hascoat : Je ne peux pas vous le dire. Entre janvier 2007 (période d’installation en France) et juin 2008, nous avons observé une croissance du nombre des membres de près de 80%. Mais, bien sûr, nous ne sommes plus sur le même rythme de croissance aujourd’hui qu’au moment du lancement de la plate-forme française. Nous recensons 3,8 millions de visiteurs uniques chaque mois. Pour visiter les fiches d’artistes par exemple, les internautes n’ont pas besoin d’enregistrer un profil. Et au-delà du nombre de membres, la croissance du chiffre d’affaires est très importante pour nous.

Vnunet.fr : Comment exploitez-vous la publicité dont vous tirez l’essentiel de vos revenus ?
Olivier Hascoat : Nous avons des bannières de publicité classiques. Mais l’avantage de MySpace est qu’il peut y avoir des discussions sur les marques entre les membres de la communauté. Les annonceurs croient beaucoup au bouche-à-oreille et c’est ce principe-là qui est appliqué. On remarque que les internautes sont ouverts au fait que les marques communiquent mais pas de n’importe qu’elle façon. Sur MySpace, elles peuvent créer un profil, créer une communauté  autour de leur produit ou de leur marque. MySpace va leur fournir des outils de ciblage, apporter son expertise et jouer les facilitateurs. Ensuite, c’est à chaque marque de faire vivre son profil et de toute façon c’est toujours la communauté qui a le dernier mot. Notre troisième axe est de nous associer à des événements. MySpace est un nom porteur. Par exemple, nous avons créé la Web série Twenty Show avec Arte. Nous organisons également la tournée de concert Me, MySpace & My Band pour les artistes locaux les plus en vue sur le site. Mais nous ne nous investissons pas uniquement dans la musique, nous allons être les partenaires du festival d’humour Juste pour Rire également.

Nouveaux services, relations avec la maison-mère, projet de loi « Création et Internet »…lire la fin de l’interview page suivante