Approché ces derniers mois par plusieurs fonds d’investissement (PAI Partners, Silver Lake, Carlyle et Eurazeo) en vue d’une reprise, Oberthur Technologies devrait finalement retrouver les marchés financiers plus de sept ans après les avoir quittés.
Le spécialiste français des cartes à puce, qui se positionne désormais comme « un leader mondial des solutions de sécurité numérique pour la mobilité », a franchi une première étape dans son processus d’introduction en Bourse avec l’enregistrement d’un document de base auprès de l’AMF (Autorité des marchés financiers).
La cotation sur Euronext Paris pourrait démarrer dès fin novembre, sous réserve d’approbation réglementaire et si les conditions de marché restent favorables, selon Les Échos.
L’opération pourrait permettre à Oberthur Technologies de lever entre 500 et 600 millions d’euros par augmentation de capital ; ce qui représenterait « la plus grosse IPO de l’année dans le secteur européen des technologies », à en croire le P-DG Didier Lamouche.
Le groupe compte exploiter ces fonds pour réduire de moitié sa dette, actuellement six fois supérieure à l’excédent brut d’exploitation (147 millions d’euros en 2014) et répercutée chaque année par des charges financières d’environ 50 millions d’euros.
À l’origine de cette dette, le fonds américain Advent International, qui avait choisi une opération de rachat à effet de levier (LBO) pour acquérir, en 2011, une part majoritaire au capital d’Oberthur Technologies. 90 % en l’occurrence, le solde restant entre les mains du fondateur Jean-Pierre Savare et de sa famille.
Advent International pourrait revendre une partie de sa participation après l’introduction en Bourse. Le groupe a d’ailleurs vocation à sortir du capital à plus long terme, selon Didier Lamouche.
Oberthur Technologies, dont le positionnement a évolué ces dernières années entre paiement électronique, télécommunications et identités numériques, compte développer son offre dans la sécurité des objets connectés pour retrouver l’équilibre d’ici à 2018.
En 2014, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 960 millions d’euros, pour 91,6 millions d’euros de perte nette, avec un effectif de 6 315 employés, dont environ 700 en R&D.
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