ODF / Open XML : le Massachusetts clôt le débat

Cloud

Après de nombreux débats, l’Etat du Massachusetts s’est finalement résolu à
autoriser les deux formats de document concurrents.

Le Commonwealth du Massachusetts vient de ratifier son Enterprise Technical Reference Model qui autorise l’utilisation des formats Open Document Format (ODF) et Microsoft Office Open XML (OOXML).

« Les formats de document jouent un rôle dans cette vision en servant de conteneurs d’informations ; ils ne constituent pas une fin en soi. La disponibilité de formats de document XML ouverts et normalisés indépendamment de leur éditeur va nous aider à poursuivre la concrétisation de ce projet », peut-on lire dans une déclaration publiée sur le site de l’Etat américain par Bethann Pepoli, responsable de l’information suppléant et Henry Dormitzer, secrétaire adjoint de l’administration et des finances.

Cette ratification met un terme à deux années de débat concernant le format de document qui sera choisi comme document officiel. Elle permet également à Microsoft de continuer à vendre ses logiciels Office auprès des organismes gouvernementaux.

Le format Open Document est soutenu par un groupe d’entreprises réunissant entre autres Adobe, IBM et Sun Microsystems. Il est contrôlé par Oasis et a été ratifié par l’ISO International Standards Organization comme norme ouverte.

Le Commonwealth du Massachusetts vient de ratifier son Enterprise Technical Reference Model qui autorise l’utilisation des formats Open Document Format (ODF) et Microsoft Office Open XML (OOXML).

« Les formats de document jouent un rôle dans cette vision en servant de conteneurs d’informations ; ils ne constituent pas une fin en soi. La disponibilité de formats de document XML ouverts et normalisés indépendamment de leur éditeur va nous aider à poursuivre la concrétisation de ce projet », peut-on lire dans une déclaration publiée sur le site de l’Etat américain par Bethann Pepoli, responsable de l’information suppléant et Henry Dormitzer, secrétaire adjoint de l’administration et des finances.

Cette ratification met un terme à deux années de débat concernant le format de document qui sera choisi comme document officiel. Elle permet également à Microsoft de continuer à vendre ses logiciels Office auprès des organismes gouvernementaux.

Le format Open Document est soutenu par un groupe d’entreprises réunissant entre autres Adobe, IBM et Sun Microsystems. Il est contrôlé par Oasis et a été ratifié par l’ISO International Standards Organization comme norme ouverte.

Plus tard, l’état a décidé d’autoriser l’utilisation de traducteurs de logiciels afin de permettre aux applications Microsoft Office d’ouvrir, modifier et enregistrer des documents ODF. En juillet 2006, Microsoft a lancé un projet open source visant à développer ce type de traducteur.

Les formats de fichier propriétaires empêchent d’archiver correctement les informations numériques. Par exemple, rares sont les organisations capables d’accéder à des documents vieux de 10 ans pour la simple raison que les composants matériels et logiciels utilisés pour les créer ne sont plus disponibles. Un format ouvert permet en revanche de s’assurer que les informations restent toujours accessibles.

L’état du Massachusetts a initié une nouvelle tendance. Aujourd’hui, plusieurs nations et Etats envisagent l’adoption d’un format de document ouvert. Le soutien important dont a bénéficié le format ODF est globalement perçu comme l’un des facteurs déterminants dans la décision de Microsoft d’ouvrir son format OOXML.

Le Massachusetts a par ailleurs déclenché une offensive majeure parmi les partisans des deux côtés du débat. Dans leur communiqué, Henry Dormitzer et Bethann Pepoli ont déclaré avoir reçu un grand nombre de commentaires inquiets relatifs au format OOXML.

Certains avis critiques ont par exemple mis en question les intentions réelles de Microsoft, en soulignant plus particulièrement le manque d’expérience de l’éditeur en matière de normes ouvertes. Microsoft, de son côté, estime que le format ODF, privé initialement de tout support d’accessibilité, ne possède pas la maturité suffisante. Le format OOXML de Microsoft est quant à lui fourni avec 6 000 pages de documentation traitant d’une multitude de scénarios d’utilisation potentiels.

Henry Dormitzer et Bethann Pepoli ont affirmé leur conviction que tous les problèmes seraient bientôt résolus. « Nous savons que ces inquiétudes, de même que celles qui concernent le format ODF, sont traitées comme il se doit via le processus de normalisation, et nous espérons que les deux normes évolueront et s’amélioreront », concluent-ils.

Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 2 août 2007.