Alors que les versions précédentes reprenaient presque trait pour trait les développements réalisés pour la plate-forme Windows, l’équipe de l’unité de développement pour le marché Mac s’est mise en quatre pour proposer un produit sortant des sentiers battus par son grand frère. Certaines différences tranchent radicalement avec la version pour PC. Il en est ainsi de la bibliothèque de projet, du look particulièrement Mac, du caractère intuitif de l’interface supportée par les palettes flottantes façon dessinateur industriel ou de l’utilisation des technologies Apple. Quelle que soit l’application de la suite ouverte, on a l’impression d’un logiciel développé spécifiquement pour le Mac.
C’est dur à admettre, certes, mais c’est vrai : travailler dans Office n’a jamais été aussi simple. Dès que vous lancez une des trois applications de la suite, vous vous retrouvez confronté à une bibliothèque de projet. Celle-ci est déconnectable à volonté. Mais pour ceux qui ont le désir ou le besoin de se laisser guider dans la réalisation d’un document, le concept de bibliothèque, qui reprend en fait l’idée de présentation de modèles existant dans la version précédente, est loin d’être inutile. L’idée est de faciliter l’utilisation des logiciels en éludant la question « quelle application dois-je ouvrir ? » pour la remplacer par « je veux faire telle chose », et le produit se débrouille.
Une collection de modèles très utiles pour les particuliers et les PME
On se retrouve confronté à des documents vierges, qui recouvrent la plupart des requêtes de base demandées à Word, Excel, Powerpoint, mais aussi Entourage. Il est également possible d’utiliser ses propres modèles, ou une palette de documents prêts à l’emploi, couvrant la plupart des besoins du grand public comme des petites entreprises. Ainsi, on y trouve des modèles pour des bulletins, des journaux, des formulaires commerciaux, des enveloppes, des catalogues, des listes de courses, jusqu’aux plannings destinés à gérer le temps de travail des enfants. Chacun de ces modèles est prévisualisé, ce qui permet de se décider rapidement sur celui qu’il convient d’utiliser.
Ouvrons un bulletin par exemple. Il s’agit là d’un modèle fourni qui pourra aussi bien servir pour réaliser une feuille d’information d’association à but non lucratif ou un journal à usage familial. Un assistant s’ouvre alors automatiquement. Deux onglets se présentent à vous : un onglet intitulé « Contenu et mise en page » et un autre « Thèmes et couleurs ». Le premier, comme son nom l’indique, permet de remplir quelques-unes des zones du bulletin automatiquement. Ainsi le titre, mettons : « Le canard du jeudi ». La société, l’adresse, le téléphone, le fax et l’e-mail. Viennent ensuite des cases à cocher comme « Afficher la table des matières ? », ou le nombre de pages du bulletin. Evidemment, le deuxième onglet donne accès aux thèmes (quelque 65 différents) ou aux jeux de couleurs (21 jeux). Il ne reste plus qu’à « Enregistrer et quitter ».
S’affiche alors le document que l’on vient de personnaliser, qui porte le titre choisi et comporte les différentes thématiques que l’on a sélectionnées. La prise en main n’est pas finie, car le logiciel va encore plus loin en mettant à votre portée une palette flottante vous permettant d’avoir accès immédiatement aux fonctions les plus souvent utilisées dans le logiciel. Dans Word par exemple, on trouvera une palette de mise en forme comprenant un menu « Police », évidemment, mais aussi « Alignement et espacement », « Bordure et trame » ou « Document ».
Des fonctions intégrées de retouche d’images
Mais glissez-déposez donc une image dans votre document. D’abord vous pouvez constater qu’elle se positionne où vous l’entendez. Un plus par rapport à la version précédente où ce type d’utilisation intuitive n’était pas possible. En plus, vous pouvez utiliser les quelques fonctions de retouche d’images ou de photos pour améliorer la présentation.
On pourrait parler des milliers d’autres détails spécifiquement Mac, comme le look des différentes applications, qui se rapproche sensiblement du style Aqua du futur OS d’Apple, ou encore du support des technologies d’Apple, dont QuickTime. Ainsi, dans Powerpoint, il est possible d’enregistrer une présentation au format film ou de mettre en oeuvre des transitions QuickTime.
« Only on the Mac », a été dit et redit, mais à l’utilisation, on s’aperçoit de la différence qu’apporte effectivement cet environnement et de l’esprit dans lequel ont été réalisées ces modifications. Un effort qui souligne le rapprochement imperceptible des environnements d’Apple et de Microsoft. Mais les véritables passerelles concernent la compatibilité qu’il faudra détailler? demain.
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