SFR devient une filiale de Vivendi à 100%.
Dimanche soir, Vivendi, actionnaire majoritaire du deuxième opérateur mobile (56% du capital), a annoncé l’acquisition du bloc détenu par le groupe télécoms britannique Vodafone (44 %). Montant de la transaction : 7,95 milliards d’euros.
« L’accord est sujet à l’approbation des autorités de la Concurrence. La transaction devrait être finalisée à la fin du mois de juin 2011 », précise le communiqué.
Quelques détails sont fournis, notamment que « SFR et Vodafone vont prolonger leur coopération commerciale pendant les trois prochaines années ».
Epilogue d’une longue conquête ? Jean-Bernard Lévy, Président du directoire de Vivendi, rappelle que le fait de détenir 100 % de SFR constituait pour son groupe « un objectif stratégique ».
Finalement, le groupe acquéreur a dû lâché du lest pour parvenir à prendre le contrôle de SFR. Les discussions ont été ardues sur le montant final de la transaction.
Avec la publication des résultats financiers 2010 survenue début mars, Jean-Bernard Lévy expliquait que l’intégration totale de SFR dans Vivendi « permettrait une simplification des structures du groupe et une plus grande flexibilité ».
L’opérateur mobile français, principal challenger d’Orange, affiche 21,3 millions de clients mobiles (dont 16 millions d’abonnés forfaits) et 4,8 millions dans l’Internet haut débit.
De son côté, Vodafone affiche aussi une certaine satisfaction en se désengageant de SFR (une participation jugée « non stratégique »), tout en tirant de cette cession « une valeur optimisée ».
Vittorio Colao, CEO du groupe télécoms britannique, considère que cet accord avec SFR a également vocation à sécuriser un « partenariat commercial à valeur ajoutée ».
Ce dernier permettra « d’assurer la distribution de services télécoms à destination des clientèles grand public et d’entreprise sur les principaux marchés de l’Europe de l’Ouest ».
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