La liste des fonctionnalités disponibles dans la version 4.1 d’OmniWeb est impressionnante : amélioration du support Java et de JavaScript ou encore des feuilles de styles (CSS). Un service de compatibilité permet de visualiser des sites Web restreignant leur accès en fonction des navigateurs, l’utilisation des plug-ins « à la Netscape » a été améliorée et nombre d’entre eux profitent d’une spécificité d’OmniWeb : un temps processeur dédié. Une fonction qui permet aux Mac multiprocesseurs de faire afficher plus vite certaines images par exemple.
Au final, ce fureteur atteint un niveau excellent : les pages se chargent à la vitesse de l’éclair même sur un vieux G3, les fonctions de personnalisation sont multiples, permettant de faire faire à l’application pratiquement tout ce qu’on veut, comme par exemple faire apparaître les nouvelles fenêtres derrière la fenêtre principale plutôt que devant, ne pas commencer à afficher les pages avant leur chargement complet, faire ouvrir le tiroir des signets plutôt à gauche qu’à droite… « Nos utilisateurs nous ont dit qu’ils adoraient l’interface d’OmniWeb et qu’ils voulaient qu’elle rende chaque page pour qu’ils puissent l’utiliser tout le temps. De sorte que notre principal effort sur l’année passée a été d’améliorer notre support aux plug-ins (dont Flash 6), Java, CSS et JavaScript. Nous n’avons pas encore atteint nos objectifs de compatibilité pour OmniWeb (comme le support complet pour tous les standards W3C), mais sur l’année dernière nous avons fait des progrès dans cette direction », a indiqué Ken Case, l’ingénieur chargé du développement de l’application.
Une équipe de développement réduite
Le groupe Omni livre OmniWeb 4.1 dans 17 langues ! Cette fois-ci, le Grec, l’Islandais, le Coréen, le Portugais et son avatar Brésilien ainsi que le Russe ont été ajoutés. Pas mal pour un logiciel qui n’est entretenu que par un seul programmeur ! Et le succès commence à se faire sentir : depuis la commercialisation de Mac OS X, près de 500 000 utilisateurs sont passés sur OmniWeb depuis la commercialisation de Mac OS X (voir édition du 3 mai 2001) et certains ne sont pas prêts d’en descendre : « je suis un programmeur informatique depuis à peu près 8 ans ? en professionnel ou en amateur. OmniWeb est le tout premier fureteur à me fournir les options de personnalisation dont j’ai besoin et sans cette impression de ‘prises pour moi et pas par moi’ que je regrette dans les autres logiciels. C’est sans conteste le plus rapide, le plus intelligent, le plus joli (merci en partie à OS X), le plus simple et oui, le plus stupéfiant des navigateurs qu’il m’ait été donné d’utiliser. Je l’adore, les gars ».
Un modèle de développement en Cocoa
Joshua Kennedy n’est pas le seul à être stupéfait : John Syracusa, le spécialiste de Mac OS X sur le site d’Ars Technica avait noté l’impressionnant travail réalisé : « le fait que cette incroyable application a été créée par une si petite équipe de programmeurs en dit long sur les puissants outils de développement d’applications et sur les bibliothèques de Mac OS X ». Car l’architecture utilisée par OmniWeb repose sur Cocoa, le véritable modèle de développement de Mac OS X. Ainsi OmniWeb peut-il profiter de quelques-uns des avantages de Cocoa : utilisation de l’objective C ou de Java 2 et communication avec les couches les plus bases du système (BSD pour les réseaux, Posix pour les threads, le noyau Mach 3.0,?). En ce sens, OmniWeb se présente sans doute comme le modèle type de ce qui est possible sur Mac OS X tout en ne venant pas d’Apple. Le groupe Omni ne va pas en rester là : des améliorations sont attendues dans la prochaine version.
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