Onefinestay.com : l’Airbnb du luxe lève 40 millions de dollars
La start-up londonienne Onefinestay.com, qui évolue sur le segment de la location d’hébergement haut de gamme, a séduit Intel Capital mais aussi Hyatt Hotels.
Ancrée dans la location de maisons de luxe de particulier à particulier, la start-up londonienne Onefinestay.com vient de boucler une levée de fonds de 40 millions de dollars, notamment auprès d’Intel Capital et de la chaîne hôtelière haut de gamme Hyatt Hotels.
En cinq ans d’existence, la société Internet a levé 80 millions de dollars selon le décompte deTechcrunch. Elle est en train de décliner son site Internet en français. Un bureau parisien a été mis en place pour démarrer la prospection.
Pour renforcer son expertise, Onefinestay a recruté Tom singer comme directeur financier (CFO). Poste qu’il occupait auparavant au sein d’InterContinental Hotels Group.
Les parallèles avec l’hôtellerie de luxe ne manquent pas : prêt d’iPhone (appels locaux et accès Internet gratuits), produits de toilette, draps et serviettes fournis par la société, accueil personnalisé et disponibilité d’un concierge sur simple appel.
La start-up, dirigée par Greg Marsh, apporte un soin particulier dans la sélection des locations, des hôtes et des clients.
En l’état actuel, le catalogue de destinations de Onefinestay englobe quelques grandes villes comme Londres, New York, Paris et Los Angeles.
La start-up a aussi développé son propre système de clef électronique baptisé Sherlock qu’elle vend aux propriétaires.
La tentation est grande de surfer sur le succès d’Airbnb.
Selon The Financial Times, Wyndham Hotels (propriétaire des chaînes hôtelières Ramada et Travezlodge) a investi 12 millions de dollars dans Love Home Swap (échange de maisons), un service Internet édité par Le Voyage Social Club Limited (société enregistrée en Angleterre) qui est également disponible en français.
Ces cas illustrent les capacités des start-up à bouleverser dans pans entiers de secteurs d’activité via l’économie du partage (l’hébergement de touristes pour ce cas précis) et à bousculer les acteurs traditionnels en place.