Keolis se fait un peu plus présent dans l’aventure OnePark.
Après avoir emmené, l’an dernier, un tour de table de 2,5 millions d’euros au bénéfice de cette start-up qui donne dans la « digitalisation du stationnement », le groupe de transport public filiale de la SNCF investit 12 millions d’euros supplémentaires.
Entre ces deux levées de fonds, OnePark a changé de visage. Son siège social a été relocalisé de Cergy-Pontoise à Paris, des bureaux ont été ouverts à Barcelone et l’effectif a plus que doublé, passant d’une vingtaine à une cinquantaine de collaborateurs.
Tous deux anciens de l’ESSEC, Gilles Latouche et David Vanden Born sont toujours aux commandes, respectivement en tant que président et directeur général.
Jonathan Malka, troisième cofondateur, n’est plus de la partie depuis le printemps 2015. Il est aujourd’hui à la tête de Sedomicilier.fr, du nom d’un service en ligne pour la domiciliation d’entreprises.
À l’heure d’annoncer son premier tour de financement, OnePark recensait 450 parkings disponibles sur sa plate-forme de réservation de places de stationnement. Il était question d’atteindre les 2 000 à l’horizon 2017.
L’objectif n’est pas encore rempli. Le compteur en est, en l’occurrence, à environ un millier de parkings privés et publics, dont 700 en France (plus d’un tiers à Paris), près de 200 en Espagne, une cinquantaine en Belgique et une vingtaine en Suisse – sachant que l’offre s’était nettement élargie l’an dernier dans le cadre d’un partenariat avec EFFIA, filiale stationnement de Keolis.
La solution OnePark associe matériel et logiciel. Elle gère notamment le guidage des utilisateurs par GPS et l’ouverture à distance des barrières*… une fois la réservation effectuée, en ligne ou sur l’app mobile (iOS, Android).
Les réservations peuvent se faire « de l’heure à l’année », l’idée étant de permettre aux exploitants de parkings (bailleurs, groupes hôteliers, bâtiments administratifs…) d’optimiser, moyennant commission, leur taux de remplissage.
OnePark évolue sur un marché concurrentiel. L’un de ses principaux rivaux, Zenpark, revendique « plus de 400 parkings en France et en Europe ». La MAIF a accompagné son dernier tour de table, d’un montant de 6,1 millions d’euros.
Dans des registres plus éloignés, on citera Parkadom (350 000 euros levés en 2014), positionné sur la location de parkings entre particuliers, et Ector (500 000 euros levés en 2015), qui associe la dimension du voiturier.
Des acteurs venus de l’étranger se placent aussi sur le marché français, à l’image de l’espagnol Parclick (750 000 euros levés en 2015), présent à Nice, Marseille, Metz et Châtillon.
* L’ouverture des barrières est, dans certains cas, assurée par l’application, en association avec un boîtier qu’installe OnePark. On consultera les CGU pour davantage d’informations sur ce point, comme sur les modalités d’annulation, la gestion des données personnelles ou le paiement via PayBox.
Crédit photo : OnePark
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