Sous la houlette d’Aurélie Filipetti, ministre de la Culture et de la Communication, la version francophone de DBpedia prend son envol.
Ce projet vise à constituer, à partir des contenus de l’encyclopédie Wikipedia rédigés en langue française, une base de données structurée et localisée.
Des quelque 1,3 million d’entrées éligibles à ce critère linguistique, il va s’agir d’extraire des éléments et des les organiser pour mettre à la disposition des internautes (essentiellement les étudiants et les chercheurs) du contenu culturel à valeur ajoutée.
Selon la documentation officielle, DBpedia offre « de nouveaux mécanismes de navigation et d’interaction […] améliorant l’expérience Wikipedia sur le Web« .
Jusqu’à présent, la plate-forme était centrée sur les pages en anglais. Reflet d’une politique d’internationalisation, les versions locales se multiplient.
Pour enrichir la base en français, le gouvernement en appelle à la contribution des musées, bibliothèques et autres institutions culturelles, sur le principe de l’open data (ouverture des données publiques).
Cet ensemble structuré fera notamment l’objet d’une intégration au sein de la plate-forme Semanticpedia, environnement collaboratif destiné à servir des projets de recherche et développement.
Par la voix de son président Rémi Mathis, la fondation Wikimédia France a donné son feu vert, secondée par Michel Cosnard (président de l’Inria), superviseur de l’équipe WIMMICS (Meb-Instrumented Man-Machine Interactions, Communities and Semantics).
Parmi les plus éminents contributeurs à DBpedia, le Musée de Brooklyn a intégré ses collections pour créer un album interactif. Le Museum Finland a fait de même, associant ses oeuvres d’art à des descriptions multilingues.
L’open data est toujours dans le viseur du gouvernement. Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a confirmé sa volonté de poursuivre les démarches initiées en ce sens par Nicolas Sarkozy.
Rattachée au nouveau Secrétariat Général pour la modernisation de l’action publique, la mission Etalab s’y dédiera.
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