Open data : l’ouverture des données publiques toujours dans le viseur du gouvernement
Jean-Marc Ayrault a confirmé la volonté du gouvernement de poursuivre le projet Open data initié par Nicolas Sarkozy. La mission Etalab sera rattachée au nouveau Secrétariat Général pour la modernisation de l’action publique.
Initié sous la présidence de Nicolas Sarkozy, le projet open data est toujours d’actualité sous le gouvernement Ayrault.
Parmi les principales étapes, rappelons l’ouverture, en décembre 2011, de la plate-forme française d’ouverture des données publiques (« open data ») Data.gouv.fr.
Fruit du travail de la mission gouvernementale Etalab, ce portail a vocation à « rassembler et à mettre à disposition librement » les informations publiques de l’Etat au sens large : établissements publics administratifs, collectivités territoriales, personnes de droit public ou de droit privé chargées d’une mission de service public.
Les données brutes publiques recensées sur Data.gouv.fr sont réutilisables librement et gratuitement, dans les conditions définies par la « Licence Ouverte / Open Licence ».
Des acteurs français d’envergure, comme des ministères, la RATP ou encore la SNCF ont déjà commencé à jouer le jeu.
A l’occasion de la création du nouveau « Secrétariat Général pour la modernisation de l’action publique », le gouvernement a confirmé sa volonté de poursuivre la stratégie Open data, « vecteur de renouvellement démocratique, d’innovation pour l’économie et la société, et levier de transformation pour les administrations, la démarche Open Data sera l’un des axes de la nouvelle modernisation de l’action publique ».
Ainsi, la mission gouvernementale Etalab sera rattachée au nouveau secrétaire général. On apprend également, par voie de communiqué, que Séverin Naudet, dirigeait Etalab depuis février 2011, quitte sa direction et sera prochainement remplacé.
La feuille de route d’Etalab sera connue dans les prochaines semaines. Il s’agira de poursuivre la mise à disposition gratuite des données publiques, en mettant l’accent sur les données à fort impact sociétal (santé, éducation, etc.) et « à fort potentiel d’innovation sociale et économique ».
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