On peut être une maison fondée en 1932, évoluer dans la distribution du gaz, en bonbonne ou en citerne, et se frotter à l’open innovation.
Butagaz a officiellement lancé ce mardi 5 mai son programme de soutien aux start-up baptisé – attention au verlan – Zagatub.
Quel rapport entre les jeunes pousses et Butagaz ? « Le groupe doit rechercher de relais de croissance et anticiper les évolutions de marché », avance David Monserand, Directeur du programme (photo).
« Les particuliers nous reconnaissent pour le confort que nous leur apportons chez eux qu’il s’agisse de leur chaudière, des radiateurs ou des éléments de cuisson. Nous souhaitions nous rapprocher de start-up évoluant dans ce confort domestique. »
Le soutien peut prendre différentes formes, des conseils d’experts internes en communication ou en lancement de produit, aux opérations de marketing direct en passant par l’accès à l’accès à une communauté de bêta-testeurs.
Butagaz a ouvert à ce sujet une page Facebook dédiée et lancera une plateforme de bêta-test à la rentrée.
De même, pour l’hébergement, Butagaz a noué un partenariat avec Paris&Co.
Un incubateur commun vient d’être lancé sur le thème « Réinventons le quotidien de la famille ».
Les start-up intéressées peuvent candidater jusqu’au 15 juin sur zagatub.fr.
D’ores et déjà sept startups ont rejoint le programme, évoluant dans des univers très variés. Des cours particuliers en vidéo et exercices interactifs des Bons Profs, au catalogue d’e-books de You Boox, en passant par « la première solution de géolocalisation des enfants et des animaux domestiques » de Weenect.
On trouve aussi une solution de co-stockage chez les particuliers, une serrure électronique qui s’ouvre avec un smartphone ou des détecteurs pour prévenir les risques domestiques.
Pour autant, la vraie originalité de Zagatub, c’est que tous ses services et produits innovants sont en vente au sein d’un même catalogue sur le site dédié.
« Avec cette vitrine, nous leur apportons de la visibilité et la caution de la marque Butagaz », soutient David Monserand.
Le groupe ne prend pas de commission sur les ventes mais demande aux startups de garantir une remise ou une promotion.
Selon une étude réalisée par TNS Sofres pour Butagaz sur les attentes des start-up à l’égard d’un grand groupe, les entrepreneurs en herbe mettent en avant cette possibilité de gagner en notoriété et visibilité (57%), de bénéficier de la caution d’un partenaire reconnu (55%), et d’accéder au marché / aux prospects (51%) avant de trouver du financement (48 %).
Butagaz ne s’interdit pas non plus de co-développer un produit ou un service avec une jeune pousse.
« Un contrat de partage de revenus peut alors être conclu sachant que le paiement peut être différer dans le temps, 2 à 3 ans après lancement, pour ne pas asphyxier la trésorerie d’une petite structure. »
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