Prise de cotes à partir de capteurs laser, mesure de distances au millimètre, vision par ordinateur pour détecter des anomalies dans les canalisations… Autant de projets présentés dans le cadre de la compétition « Hack the drone », organisée du 24 au 26 avril derniers dans les locaux parisiens de l’école 42.
A l’origine de ce hackaton, on retrouve Engie (ex-GDF Suez). L’énergéticien s’intéresse aux drones dans l’optique d’améliorer la surveillance et la maintenance des ses infrastructures, mais aussi pour développer des services – thermographie, topographie, sécurité… – à destination de ses clients et des collectivités publiques.
GDF Suez s’était déjà signalé il y a quelques semaines en prenant, via son fonds d’investissement dédié au financement de start-up innovantes, une participation minoritaire au capital de Redbird. L’opérateur de drones civils à vocation professionnelle était justement l’un des partenaires de l’événement « Hack the drone ».
A ses côtés, on retrouvait Parrot, le Centre d’excellence sur les drones (CED) de l’Armée de l’air, la technopole Bordeaux Technowest, le Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale (SGDSN), le Pôle Pégase, la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) et la Fédération Professionnelle du Drone Civil.
Plus de 200 participants ont pris part à ce hackaton, deuxième opération du genre pour GDF Suez après celle sur le thème des applications « smart energy » organisée en juin 2014.
Une première session de découverte s’est tenue le 16 avril à l’Usine IO pour explorer les quatre problématiques de l’événement : la réalisation de mesures métriques, l’analyse des points de corrosion ou des zones de déformation sur des tuyauteries ou canalisations, la neutralisation de drones volants sans mise en danger ni dégradation de l’environnement d’interception et la création de systèmes anti-collision.
Entre le 24 avril à 21 h 40 et le 26 avril à 16 h, une trentaine de projets ont vu le jour. Tous les participants ont pu exploiter les Mac de l’école 42, le SDK mis à disposition par Parrot, ainsi que des canalisations de test. Il leur était possible d’emporter leurs propres capteurs et logiciels.
En fonction des catégories, les récompenses attribuées allaient de 1000 à 3000 euros, avec 2 à 3 mois d’incubation offerts chez BeMyApp (pour les projets de mesures métriques), Paris Innovation Boucicaut (pour l’analyse des canalisations) ou GDF Suez (pour la neutralisation de drones et les systèmes anti-collision).
Plusieurs prix spéciaux ont été décernés, notamment pour le projet « le plus innovant » toutes missions confondues, mais aussi le projet « le plus abouti techniquement » au regard des exigences de la réglementation sur l’usage des drones civils en vigueur en France depuis 2012.
Crédit photo : isak55 – Shutterstock.com
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