Open source et kill switch pour le Windows Store
En guise de prélude à son intronisation, en février prochain, le Windows Store dévoile toute son ambivalence, s’ouvrant à l’open source, mais aussi à la désactivation à distance d’applications non conformes.
L’open source devrait être de la partie sur le Windows Store. Microsoft prévoit, sous certaines conditions, d’accorder sa clémence aux développeurs dissidents vis-à-vis d’une politique propriétaire qui implique notamment une licence standardisée.
Les éditeurs de telles solutions pourront, en théorie, prétendre à une place de choix au sein du marché applicatif qu’intègrera, à compter de février prochain, la première version bêta de Windows 8.
Cette transition a priori favorable aux deux parties impliquées revêt toutefois, outre les contrôles préliminaires dont sont coutumiers tous les développeurs, quelques modalités préalables à toute publication définitive.
A savoir que cette prétendue tolérance vis-à-vis du régime complexe de l’open source induit une licence uniformisée.
Toute soumission dont les termes iraient à l’encontre des standards imposés sur le Windows Store entraînera l’examen du code source et une validation consécutive, sous le couvert de la dénommée Standard Application License.
Par ce biais, Microsoft s’assure que tout programme relevant pour tout ou partie de l’open source ne puisse être ni modifiable, ni redistribué.
Par ailleurs, la firme de Redmond se réserve le droit de procéder à la désactivation à distance de logiciels tiers jugés en inadéquation avec les règlements de son marché applicatif.
Les droits punitifs que s’est arrogés l’éditeur s’appliqueront sur le principe du « kill switch » d’Apple et Google : toute application non conforme est rendue inopérante sur les terminaux qui l’embarquent. Sans pour autant indemniser les mobinautes.