Microsoft a récemment jeté l’éponge dans le conflit qui l’oppose à la Commission européenne depuis 2004, institution qui lui demande de fournir à ses concurrents des informations d’interopérabilité avec son système Windows. Mieux, le groupe de Redmond vient de passer à l’action, en signant un premier accord avec la Protocol Freedom Information Foundation (PFIF), une fondation à but non lucratif qui agit pour le compte du projet open source Samba.
La PFIF vient d’accepter de payer 10 000 euros au groupe pour accéder à la documentation sur les protocoles de son système d’exploitation serveur Windows Server, dans le cadre d’une licence « Work Group Server Protocol Program ». Une opération qui devrait l’aider à améliorer son système open source de partage de fichiers et d’imprimantes entre les serveurs Unix et Linux et les systèmes Windows (depuis 1996, le groupe de Redmond refusait apparemment de fournir certaines informations sur ses protocoles à cette communauté).
En contrepartie de cet accord, les développeurs de Samba se sont engagés à ne pas dévoiler à des tiers les protocoles de Microsoft. Les défenseurs du libre se réjouissent malgré tout de cette avancée, dont ils espèrent qu’elle devrait les aider à prouver que leurs solutions ne violent pas les brevets de Microsoft, contrairement à ce qui a été affirmé à plusieurs reprises par Steve Ballmer.
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