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OpenStreetMap veut libérer les cartes du monde

Des cartes gratuites, réutilisables par n’importe qui. Voilà ce que propose le projet OpenStreetMap (OSM), initié en juillet 2004 par Steve Coast. Ce jeune Anglais était lassé de ne trouver de cartes de son pays libres de droit : les Google Maps, par exemple, sont fournies par des sociétés commerciales, telles Navteq ou Tele Atlas. Il eut donc l’idée de faire appel aux internautes pour en dresser une.

Trois ans et demi plus tard, ses espoirs ont été largement dépassés. Certes, seul le Sud de l’Angleterre est bien couvert, mais le projet s’est étendu au monde entier. Il existe des cartes OSM pour les principales villes américaines et européennes mais aussi sud-africaines ou australiennes.

Les Pays-Bas sont presque entièrement cartographiés, tandis que les cartes de Paris et de Lyon devraient bientôt être achevées. Plus « exotique » : il existe même une carte OSM de Bagdad en Irak.

Un étudiant de Maths Spé s’est chargé de couvrir Lyon

N’importe qui peut contribuer à ce projet. Il suffit de posséder une connexion Internet et/ou un GPS. Un partenariat signé depuis un an avec Yahoo permet d’utiliser ses vues aériennes : lorsque l’on veut créer une carte, on choisit la photo correspondante et l’éditeur en ligne Flash présent sur Openstreetmap.org permet de s’en servir comme calque sur lequel l’on trace ensuite les rues, les monuments, les services publics, les stations-service, etc.

« Mais ces vues ne sont précises que pour les grandes villes », regrette Frédéric Bonifas, 19 ans, étudiant en Maths Spé et un des 2000 internautes qui, à travers le monde, contribuent au moins une fois par mois au projet (c’est lui qui a fait, en quelque 200 heures, l’essentiel du plan de Lyon).

En dehors des grandes villes, il faut se promener avec son GPS, relever les principaux points (d’une route, par exemple), reporter ces coordonnées dans l’éditeur de carte, ce qui permet de disposer d’une première ébauche.

Distribution sous licence Creative Commons

Des cartes gratuites, réutilisables par n’importe qui. Voilà ce que propose le projet OpenStreetMap (OSM), initié en juillet 2004 par Steve Coast. Ce jeune Anglais était lassé de ne trouver de cartes de son pays libres de droit : les Google Maps, par exemple, sont fournies par des sociétés commerciales, telles Navteq ou Tele Atlas. Il eut donc l’idée de faire appel aux internautes pour en dresser une.

Trois ans et demi plus tard, ses espoirs ont été largement dépassés. Certes, seul le Sud de l’Angleterre est bien couvert, mais le projet s’est étendu au monde entier. Il existe des cartes OSM pour les principales villes américaines et européennes mais aussi sud-africaines ou australiennes.

Les Pays-Bas sont presque entièrement cartographiés, tandis que les cartes de Paris et de Lyon devraient bientôt être achevées. Plus « exotique » : il existe même une carte OSM de Bagdad en Irak.

Un étudiant de Maths Spé s’est chargé de couvrir Lyon

N’importe qui peut contribuer à ce projet. Il suffit de posséder une connexion Internet et/ou un GPS. Un partenariat signé depuis un an avec Yahoo permet d’utiliser ses vues aériennes : lorsque l’on veut créer une carte, on choisit la photo correspondante et l’éditeur en ligne Flash présent sur Openstreetmap.org permet de s’en servir comme calque sur lequel l’on trace ensuite les rues, les monuments, les services publics, les stations-service, etc.

« Mais ces vues ne sont précises que pour les grandes villes », regrette Frédéric Bonifas, 19 ans, étudiant en Maths Spé et un des 2000 internautes qui, à travers le monde, contribuent au moins une fois par mois au projet (c’est lui qui a fait, en quelque 200 heures, l’essentiel du plan de Lyon).

En dehors des grandes villes, il faut se promener avec son GPS, relever les principaux points (d’une route, par exemple), reporter ces coordonnées dans l’éditeur de carte, ce qui permet de disposer d’une première ébauche.

Distribution sous licence Creative Commons

Il suffit de respecter les trois règles CC-BY-SA de la licence Creative Commons : n’importe qui peut copier les données, un nouveau document réalisé à partir d’OSM doit être disitribué sous licence Creative Commons , mention obligatoire du copyright (par exemple « données de base fournies par OpenStreetMap sous licence Creative Commons CCbySA »).

Parmi les premiers fans d’OSM figurent une agence immobilière britannique, l’université technologique d’Helsinki (Finlande) et l’université Oxford (Royaume-Uni).

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