La dernière version d’Opera comprend une série de nouveaux outils de sécurité conçus pour prévenir les attaques en ligne. Les outils de l’expert en anti-malware Haute Secure seront utilisés en parallèle du logiciel de protection contre la fraude d’Opera.
Haute Secure développe des plug-ins de sécurité pour d’autres navigateurs, mais les deux sociétés sont convaincues que cette contribution garantira à Opera un avantage concurrentiel sur Firefox et Internet Explorer du fait de l’intégration poussée des logiciels dans le navigateur.
« Nous avons été ravis de tomber sur Haute Secure », commente Thomas Ford, directeur des communications internationales chez Opera. « Nous offrons une protection contre le drive-by download, mais également contre la redirection des liens. »
Selon Thomas Ford, cette alliance pourrait également s’avérer payante à l’avenir puisque les logiciels Haute pourront être étendus à une version mobile d’Opera. Haute utilise à la fois une technique d’analyse comportementale des malware et une base de données publique pour détecter et bloquer les liens malveillants intégrés dans une page, et non dans l’ensemble du site.
Son co-fondateur Steve Anderson rappelle que cette nouvelle approche répond à l’objectif défini depuis la fondation de la société en 2006 par d’anciens membres de l’équipe de sécurité de Microsoft.
« La création de cette entreprise reposait entièrement sur la redéfinition des principes de détection et de protection contre les menaces en ligne », explique Anderson. « Assurer la détection au niveau du lien est extrêmement important. Si vous bloquez l’accès à [l’ensemble du] site, les utilisateurs ne vous écouteront pas. »
La société espère que la nouvelle fonctionnalité permettra à Opera de prendre le pas sur Firefox, lequel envisage d’intégrer des logiciels de sécurité de Google dans sa prochaine version.
« Ils misent tout sur le même cheval, à savoir de s’associer à la liste d’anti-malware de Google », ajoute Steve Anderson en parlant de Firefox. « Pour notre part, nous considérons Opera comme un autre client de Haute Secure. »
L’interaction de l’utilisateur figure également au coeur de la nouvelle version d’Opera. Le navigateur utilise déjà une série de bases de données publiques pour ses outils anti-fraude, et répétera le concept pour ses fonctions anti-malware. Selon Thomas Ford, l’utilisation de bases de données publiques ajoutera un élément humain en évitant les faux positifs et en détectant rapidement les problèmes.
« Une communauté a fait immersion et a commencé à créer ses propres listes de sites malveillants », explique Anderson. « D’autres organisations font un travail remarquable en publiant des listes de sites malveillants connus. Nous allons à présent leur donner un moyen pour le faire. «
Traduction de l’article Opera claims top prevent Web-based attacks de Vnunet.com en date du 6 juin 2008.
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