Opérateurs, éditeurs et constructeurs s’engagent dans un combat de Box

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Comment contrôler l’accès au contenus sur le Web et le mobile ? Entre les set-top boxes, les smartphones et les télés connectés, chaque opérateur apporte une réponse différente.

Depuis 15 ans et l’annonce de la « convergence » de tous les contenus (téléphone, internet, télévision, VOD, …) dans un seul et même tuyau (ADSL, câble, fibre, ..), la grande peur des opérateurs est de perdre la capacité à facturer les services à valeur ajoutée de leurs clients et d’être cantonnés à un simple rôle de transporteur.

Plutôt perspicaces au début des années 2000, les opérateurs mobiles français ont alors massivement investi dans des environnements multimédia mobiles monétisés (MMM), très différents du dynamique mais brouillon World Wide Web (WWW).

Qu’il s’agisse d’Orange World chez France Telecom, de Vodafone Live pour SFR ou de l’i-Mode chez Bouygues Telecoms, nos opérateurs ont cherché à créer des écosystèmes surfacturés, s’inspirant directement du modèle du Minitel.

Malheureusement pour eux, ces environnements ont été balayés en quelques années par des écosystèmes plus performants comme l’App Store de l’iPhone.

En subventionnant massivement l’iPhone et en s’associant aux campagnes de communication d’Apple, les opérateurs ont même accéléré le déclin de leurs solutions.

Ils n’ont pour le moment d’autre choix que de soutenir d’autres environnements comme ceux de Google (Android), Nokia (OVI) ou Microsoft (Windows Phone) qui partagent une partie de leurs gains avec eux tout en les confortant dans un simple rôle de transporteur ayant perdu le contrôle de la valeur ajoutée.

(lire la fin page 2)

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