Plus de 1000 Exadata Database Machines ont été vendues dans le monde et plus exactement dans plus de 67 pays et 23 secteurs d’activité différents.
Quand Oracle allie ses compétences en termes de logiciel de base de données et de serveur grâce à son entité Sun Microsystems, cela donne les Oracle Exadata Database Machines.
Ironie de l’histoire, Oracle Exadata a été développé conjointement avec Hewlett-Packard.
Tandis que HP était en charge de la partie hardware, Oracle a développé la partie logicielle (OS, logiciel de database et logiciel de gestion du stockage).
L’Exadata Database Machine est disponible depuis 2008, mais suite à l’acquisition de Sun Microsystems par Oracle en janvier 2010, elle est mue par un hardware basé sur des serveurs Sun.
Elle est déclinée en quatre versions. Les Oracle Exadata X2-2 sont basés sur des serveurs Sun Fire X4170 M2 et disponibles en quart de rack, demi-rack et rack complet.
Plus puissante, la version Oracle Exadata X2-8, est, elle, basée sur des serveurs Sun Fire X4800.
Embarquant 8 microprocesseurs Intel Xeon et 1To de mémoire vive, ce dernier est le plus puissant des serveurs à base de CPU à architecture x86 d’Oracle.
La presse n’a d’ailleurs pas tari d’éloges sur la puissance de ces serveurs de base de données.
La partie hardware ne doit toutefois pas cacher le logiciel qu’elle sert au sein de ces racks modulables. On y retrouve toutes les compétences d’Oracle dans le domaine des logiciels de base de données.
Ainsi, l’analyse en temps réel des requêtes (OLAP, acronyme anglais de Online Analytical Processing) permet de décharger les machines locales en transférant les plus lourdes sur les serveurs de l’Exadata Machine grâce à la technologie Oracle Exadata Smart Scan.
L’algorithme de compression des bases de données, l’Exadata Hybrid Columnar Compression, permet un gain en stockage substantiel. Oracle parle d’une compression d’un facteur 10 à 15. C’est autant d’économie sur les supports de stockage.
La technologie Exadata Smart Flash Cache est peut-être la clef de voute logicielle des Exadata Machines. Elle est au service d’une performance accrue en faisant fi de la lenteur des accès aux disques durs.
Les données sont placées dans des mémoires flash permettant de réaliser jusqu’à un million d’opérations aléatoires d’entrée/sortie par seconde (1M d’IOPS ; IOPS pour random I/O operations per second). Et le débit d’analyse (scan) des données peut atteindre jusqu’à 50Go/s.
De surcroît, les systèmes Oracle Exadata sont compatibles avec les applications transactionnelles d’Oracle (Oracle e-business Suite, Oracle Siebel CRM et Oracle PeopleSoft Enterprise Applications).
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