Entre Oracle et AddThis, il ne faut plus parler de simple partenariat, mais de fusion.
L’opération a été officialisée ce mardi 5 janvier 2016. TechCrunch l’évalue à environ 200 millions de dollars, en s’appuyant sur trois sources dites « proches du dossier ».
Fondé en 2004 à Vienna (Virginie), AddThis dit couvrir chaque mois près de 2 milliards de visiteurs uniques sur « plus de 15 millions de sites Web » avec sa plate-forme technologique qui associe big data et machine learning.
Certaines composantes de cette offre ont été reversées en open source, comme Hydra, un système distribué de stockage et de traitement de données.
AddThis s’adresse aussi bien aux éditeurs de sites Web qu’aux marques et aux agences, avec des outils d’analyse et de segmentation d’audience, de ciblage, ainsi que de personnalisation, de recommandation et de partage de contenu.
Il existe une formule de base gratuite avec un nombre limité de règles de ciblage définissables et une douzaine d’outil de partage. La version premium – à partir de 10 dollars par mois et par utilisateur – ajoute entre autres l’A/B testing et des outils d’administration sur mobile.
Oracle compte intégrer ces actifs au sein de sa plate-forme Data Cloud, une offre de « Data as a Service » concurrente de Data.com (Salesforce), Redshift (Amazon) et Dataflow (Google).
Cette dernière regroupe déjà des technologies issues des rachats de différentes sociétés spécialisées dans la gestion des données internes et externes aux entreprises. On citera Bluekai (traitement des ressources marketing), Eloqua (automatisation des campagnes BtoB) et Responsys (même chose dans les canaux BtoC).
Les utilisateurs des solutions AddThis seront « pris en charge jusqu’à nouvel ordre », selon la lettre que leur adresse Oracle. Les souscriptions restent par ailleurs ouvertes et l’ensemble des démarches de service client s’effectuent toujours directement auprès d’AddThis.
La situation devrait évoluer une fois la transaction close. À cette échéance, Oracle fournira davantage d’éléments sur sa feuille de route.
Soutenu entre autres par SV Angel, New Enterprise Associates et Steve Case (fondateur d’AOL), AddThis s’était fait remarquer en 2014 avec ses expérimentations sur une technologie destinée à pister les internautes sans laisser de traces… et très difficile à contourner : le « canvas fingerprinting ».
Le principe : lors de la connexion à un site Web, il est demandé au navigateur de dessiner une image invisible pour l’utilisateur et communiquée aux serveurs via une API. Chaque machine, selon sa configuration, reproduit le motif différemment, ce qui permet en théorie de l’identifier.
Crédit photo : Asfia – Shutterstock.com
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