Linux a au moins autant d’amis que Microsoft compte d’ennemis. Le dernier en date s’appelle Oracle. L’éditeur américain après avoir lancé des versions Linux de sa base de données et de son serveur d’application, vient en effet d’annoncer qu’il allait distribuer le système d’exploitation lui-même.
Pour Mark Jarvis, vice-président de la division marketing d’Oracle, « Microsoft a peur de Linux » et sa société entend bien en profiter. Oracle prévoit de mettre en place un service d’assistance technique qui répondra aux problèmes rencontrés avec sa base de données mais aussi avec le système d’exploitation Linux. Ce sera la première fois qu’un grand de l’informatique proposera ce genre de service. Ce sera aussi la première fois qu’Oracle apportera son soutien à un système d’exploitation.
« Par la suite, nous serons une véritable enseigne pour Linux », explique Jarvis. « Nous vendrons et assurerons la maintenance d’une solution qui intègrera Linux, sa base de données et ses outils ». Il précise qu’Oracle adoptera vraisemblablement une des principales distributions de Linux actuellement disponibles plutôt que de développer la sienne même si l’existence de plusieurs variantes reste un problème. Il affirme qu’Oracle est « prêt à supporter les quatre versions de Linux » pour contrer Microsoft sur son propre terrain : « Chaque vente de serveur NT est une menace potentielle pour nous. Regardez la force de Microsoft. Si vous avez un problème avec le système d’exploitation, la base de données ou les autres logiciels, vous appelez Microsoft. Nous voulons faire la même chose avec Linux et supporter toute la chaîne. »
Selon Jarvis, 20000 développeurs Linux auraient déjà signé pour travailler sur le programme de développement de sa société. Et le nombre de programmeurs travaillant sur la base Oracle serait passé de 55000 à 110000 ces deux derniers mois. Parallèlement au développement de sa base de données, l’éditeur a investi 100 millions de dollars dans un projet dirigé par une centaine de personnes et portant sur la mise au point d’applications orientées Internet. A terme, il veut faire de sa base de données un système d’exploitation à part entière, complètement ouvert sur l’Internet.
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