Oracle : bientôt la mise à jour de ses serveurs Linux sans redémarrage
Grâce au rachat de Ksplice, Oracle va pouvoir ajouter des technologies de mise à jour sans downtime à ses distributions pour serveurs Oracle Linux Premier.
Oracle vient de s’offrir le spécialiste américain de la mise à jour sans arrêt de la production informatique sous Linux explique Silicon.fr.
« Plus de 100 000 serveurs protégés dans 700 entreprises avec Ksplice Upade. Plus de deux millions de mises à jour appliquées sur des systèmes en production, » affiche fièrement le site de Ksplice.
Créée en 2008, cette société compte effectivement plus de 700 clients à travers le monde, dans tous les secteurs de l’économie.
Positionnant Oracle Linux sur le créneau des systèmes d’exploitation pour application critique, l’éditeur intégrera rapidement cette fonction dans l’Unbreakable Enterprise Kernel et donc dans son support Oracle Linux Premier.
Car tout arrêt ou reboot sur un système critique représente une source de risque supplémentaire : sécurité, disponibilité, continuité… L’argument du « Zero downtime updates » devrait effectivement se révéler efficace sur ce créneau.
Rappel : les systèmes hautes performances Exadata et Exalogic fonctionnent aussi sous Oracle Linux.
Oracle/Sun souligne également que de nombreuses applications critiques fonctionnent aujourd’hui sous Linux.
Et lors du dernier Oracle OpenWorld à San Francisco, Larry Ellison mentionnait le rythme des mises à jour plus élevé comme un avantage d’Oracle Linux face à RedHat.
D’ailleurs les mises à jour de sécurité mensuelles de cet OS profiteront également de ces nouvelles possibilités, qui permettront aussi de respecter les exigences de conformité règlementaires dans certains secteurs économiques.
Autre argument concurrentiel important lié à la force de frappe d’Oracle : des équipes de support dédiées à Oracle Linux sont disséminées dans des centres de supports, en 29 langues locales pour prendre en charge les clients dans 145 pays.
Oracle précise dans son communiqué qu’elle n’a pas planifié de supporter Red Hat Enterprise Linux ou SUSE Enterprise Linux.
On peut en déduire que Ksplice sera désormais intégré exclusivement aux produits Oracle. Qu’adviendra-t-il alors des clients existants ?