Oracle, HP, Intel, Bull, Red Hat…comment les firmes IT se déchirent autour d’Itanium
La décision par Oracle de stopper tous les développements autour de l’architecture processeur Intel Itanium a provoqué moult réactions.
Poulson : le nouveau défi Intel Itanium
Intel assure que le développement de cette architecture processeur se poursuivra, avec le soutien de son ecosystème OS, y compris en respectant la feuille de route multi-générationnelle de HP-Unix.
Ainsi, Poulson constitue le nom de code de la prochaine génération de puces Itanium à 8 cœurs en gravure 32nm.
« Elle serait en mesure de doubler la performance de l’architecture Tukwila », assure Intel. Rendez-vous au prochain Intel Developer’s Forum qui sera organisé à Pékin (12-13 avril).
Interrogé par Silicon.fr, Bull assure que les développements sur Itanium vont se poursuivre avec son environnement GCOS 8: « Nos mainframes ouverts Novascale GCOS 8 intègrent les processeurs Intel Itanium les plus récents (« Tukwila »). Annoncès en 2010, ils seront commercialisés pendant plusieurs années. La feuille de route des systèmes Novascale Gcos 8 prévoit l’intégration du nouveau processeur Intel Itanium (nom de code « Poulson ») quand il sera disponible. »
Red Hat propose une autre lecture des évènements récents.
« Sur les serveurs HP Itanium, on trouve de l’UNIX HP-UX. L’alternative est soit de suivre la stratégie d’Oracle (Solaris et SPARC), soit de choisir IBM (AIX et Power), soit d’opter pour Linux sur des serveurs x86. Ce dernier choix me semble l’alternative la plus crédible aujourd’hui », explique Franz Meyer, vice-président EMEA chez Red Hat France, contacté par Silicon.fr.
« La décroissance d’UNIX est prononcée, en particulier dans le monde SPARC, le rachat de SUN par Oracle n’ayant fait que précipiter le mouvement. Dans le même temps, la croissance de Linux sur les serveurs x86 est importante. La base même de notre succès vient du fait que nous prenons des parts de marché depuis dix ans sur le secteur de la migration UNIX vers Linux. »