Oracle a porté plainte contre son ennemi juré SAP et sa filiale TomorrowNow, accusant l’éditeur de logiciels allemand d’être impliqué dans une affaire d’espionnage industriel.
Oracle prétend en effet que SAP serait impliqué dans une affaire de « vol à grande échelle » portant sur « des milliers de produits logiciels propriétaires et protégés par le copyright ainsi que d’autres documents confidentiels développés par Oracle pour son support client ».
TomorrowNow est une société de conseil acquise par SAP en 2005 et spécialisée dans le support des logiciels de Peoplesoft et JD Edwards, toutes deux filiales d’Oracle. Suite à l’acquisition par SAP, la société a développé une stratégie destinée à encourager l’adoption de SAP chez ses clients. Les informations volées favorisent la migration vers SAP, ce processus étant habituellement long et coûteux.
Oracle accuse l’éditeur allemand d’avoir commencé, dès novembre dernier, à utiliser les informations d’accès client pour pouvoir accéder et télécharger les données contenues dans la partie du site Web d’Oracle dédiée au support client. SAP utilisait des comptes pour les clients d’Oracle prêts à migrer, comme Honeywell, ainsi que pour les clients qui avaient annulé leur abonnement Oracle au profit du logiciel SAP, notamment le Metro Machine Corp.
Dans un cas en particulier, un compte a été utilisé pour télécharger 1 800 fichiers par jour pendant une durée de quatre jours. En moyenne, un client Oracle en télécharge 20 par mois.
Les informations du support client d’Oracle sont protégées par la loi sur le copyright. Seuls les clients possédant des contrats de support valides pour le logiciel sont autorisés à y accéder.
Oracle réclame des dommages et intérêts d’un montant indéterminé ainsi qu’une ordonnance du tribunal interdisant à SAP toute nouvelle infraction et l’obligeant à remettre toutes les informations dérobées.
Un porte-parole de SAP a déclaré que l’éditeur étudiait actuellement ces allégations et se refusait à tout commentaire.
Oracle et SAP s’arrachent de haute lutte la conquête du marché du logiciel d’entreprise. Les deux concurrents ont mis en place des ?programmes transfuges? (defector programme) offrant aux clients du camp adverse des remises et des bons gratuits pour les attirer jusqu’à eux. Leurs dirigeants se prêtent fréquemment à de véritables joutes verbales.
Traduction d’un article de Vnunet.com en date du 23 mars 2007.
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